Gaoua, 3 juillet 2025 – Les résultats du baccalauréat session 2025 ont été dévoilés ce jeudi matin dans les différents centres de composition de Gaoua. Au lycée municipal de la ville, les jurys 456 et 457 ont proclamé les résultats à partir de 10 heures, sous une fine pluie, devant une foule dense de candidats et de parents venus vivre ce moment décisif.
Le jury 456, composé exclusivement de candidats de la série A4, affiche 116 admis au premier tour, tandis que 75 autres sont déclarés admissibles et devront se soumettre aux épreuves du second tour.
Au jury 457, regroupant les séries A4, D et C, les résultats sont plus contrastés. Pour la série A4, sur 125 candidats présents, 36 sont admis d’office et 42 admissibles, soit un taux de réussite de 28,8 %. En série D, les performances sont plus modestes : sur 77 candidats, seuls 8 décrochent leur diplôme au premier tour, et 17 devront retenter leur chance lors du second passage, soit un taux de réussite de 10,38 %.
Mais c’est le lycée scientifique de Gaoua qui se distingue particulièrement cette année. Les candidats de la série C inscrits dans cet établissement ont réalisé une performance remarquable : sur 32 candidats présentés, 29 sont admis au premier tour, soit un taux de réussite exceptionnel de 90,62 %, et seulement 3 admissibles.
Si certaines mentions n’ont pas répondu aux attentes des candidats, la joie de l’admission l’a emporté sur les regrets. « Je suis admis au premier tour. Bien que la mention ne soit pas celle que je visais, je suis heureux d’avoir obtenu mon baccalauréat. Je souhaite poursuivre des études en sciences juridiques et politiques à l’université », confie Palenfo Sié Salomon.De son côté, Méda Nahirin, entourée de ses amis pour célébrer leur succès collectif, livre leur secret : « Nous avons travaillé dur ensemble et nous sommes tous admis. Nous étions confiants, car nous fournissions des efforts constants chaque jour. »
Les candidats admissibles sont appelés à redoubler d’efforts en vue du second tour, prévu pour le lundi 7 juillet 2025. L’espoir reste permis pour décrocher le précieux sésame.
Par Antoine Bicaba