Un atelier de formation s’est tenu ce samedi 30 novembre 2024, dans la salle de conférence de 11-Décembre à Gaoua. Organisé par le Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), cet atelier a réuni des journalistes, activistes et membres d’organisations de la société civile (OSC) autour du thème de la lutte contre la corruption. L’objectif était d’outiller les participants sur les aspects juridiques et pratiques liés à la corruption, ses manifestations, ses causes, ses conséquences et l’importance de la dénonciation.
Les échanges ont été animés par le substitut du Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Gaoua, ZAN Tahirou, et Amadou Sangaré, animateur régional du REN-LAC pour la région du Sud-Ouest.
Un fléau qui freine le développement
Au Burkina Faso, la corruption constitue un obstacle majeur au développement économique et social. Plusieurs structures, dont le REN-LAC, s’investissent activement pour la combattre. « L’objectif est de renforcer la connaissance des participants sur les pratiques de corruption et les infractions assimilées, ainsi que sur les dispositifs juridiques mis en place par l’État. Ces outils, bien qu’existants, sont souvent méconnus des citoyens », a précisé Amadou Sangaré.
Cette formation visait donc à faire des participants de véritables ambassadeurs dans la lutte contre ce fléau. Des communications enrichissantes pour une meilleure sensibilisation.Durant une journée, les participants ont suivi plusieurs modules, notamment sur :
√Les causes, manifestations et conséquences de la corruption ;
√Le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption au Burkina Faso.
Le substitut Procureur ZAN Tahirou a, pour sa part, abordé le thème des dispositifs organisationnels et juridiques existants. « Il s’agissait de sensibiliser les participants sur les structures engagées dans la lutte contre la corruption, de leur communiquer les infractions prévues ainsi que les peines encourues », a-t-il expliqué.
Des participants mieux outillés
Au terme de la formation, les participants se disent désormais mieux préparés à relayer les messages de sensibilisation et à agir pour le bannissement de la corruption. « Nous repartons avec une meilleure compréhension du concept de corruption, de ses causes et des efforts du REN-LAC pour y faire face. Cela nous permettra de contribuer efficacement à la sensibilisation », a affirmé Nouhoun Sombié, l’un des participants.
Le REN-LAC, dans son combat pour un Burkina Faso débarrassé de la corruption, mise sur l’engagement de chaque citoyen. Le réseau reste convaincu que la construction d’un pays meilleur passe par des actes concrets et citoyens.
Yéri Laurence DA stagiaire