Dans la nuit du mercredi 9 janvier 2025, la commune de Kampti a été le théâtre d’un braquage spectaculaire qui rappelle les scènes des films westerns.

S.D. (nom d’emprunt), un boutiquier local, a été agressé à son domicile peu après minuit. Alors qu’il venait de rentrer sa moto et s’apprêtait à fermer sa porte, un premier assaillant, déjà en embuscade, s’est introduit dans son salon et l’a menacé avec un couteau. Tentant de résister, la victime a vu un deuxième agresseur faire irruption, cette fois armé d’un pistolet artisanal, qu’il a braqué sur lui.

Sous la menace, S.D. a été contraint de remettre la somme de 221 000 FCFA, représentant la recette de la journée.

Le lendemain, 10 janvier, une plainte a été déposée par la victime contre deux suspects, T.H. et P.N. (noms d’emprunt), que le boutiquier affirme avoir reconnus comme ses agresseurs. Une troisième personne, identifiée sous les initiales S.K., a également été entendue par les autorités judiciaires. Le 15 janvier, T.H. et S.K. ont été arrêtés et placés en détention, avant d’être relâchés le 17 janvier pour des raisons non communiquées. P.N., quant à lui, aurait quitté la ville dès le lendemain du braquage.

Lors de son audition, S.K. aurait admis sa participation à d’autres actes répréhensibles survenus dans la commune de Kampti. Il aurait également révélé avoir proposé à un Volontaire pour la Défense de la Patrie (VDP) d’utiliser son arme à des fins de braquage. Une proposition que le VDP aurait immédiatement rejetée, rappelant que son arme est destinée à défendre le territoire, et non à commettre des actes criminels.

Ce braquage met en lumière les défis sécuritaires persistants dans la commune de Kampti et suscite des interrogations quant à la libération rapide des suspects.

La rédaction