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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Gaoua : Les travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre officiellement lancés


Le Secrétaire Technique des travaux routiers à Hautes Intensité de Main d’Œuvre (HIMO), le Capitaine Ollo Palenfo a procédé à Gaoua ce mardi 15 juillet 2025, au lancement officiel de travaux HIMO. C’est le site du dépotoir à ciel ouvert rond-point Kampti, non loin de la Sonabel qui a servi de cadre pour le lancement. Ces travaux d’assainissement entrant dans le cadre les mesures sociales gouvernementales visent à débarrasser la cité de Bafudji de ses ordures.

Ils sont au nombre de 100 personnes, jeunes femmes et hommes qui sont désormais prêts à assainir la ville de Gaoua sur une période de six (06) mois afin de réserver aux population un cadre de vie saine. Mobilisés dans le cadre des mesures sociales gouvernementales, ces hommes et femmes désormais appelés brigadiers ont été équipé en matériel de protection tels que des gilets, gans, chaussures de sécurité, cache-nez et en matériel de travail comme de coupe-coupe, râteaux, pelles, brouettes et des tricycles. Le choix de la ville de Gaoua pour ce lancement n’est pas anodin. « Nous avons choisi la ville de Gaoua pour faire ce lancement symbolique pour le démarrage de nos travaux tout simplement parce que Gaoua étant une localité où nous avons vu pas mal de difficultés suite à la mise en œuvre des mesures sociales antérieures. C’est pourquoi nous avons tenu à venir ici pour donner un message aux populations afin de contribuer à les sensibiliser tout en appuyant la commune afin qu’elles puissent assainir la ville », a précisé capitaine Ollo Palenfo. Secrétaire Technique des travaux routiers à Hautes Intensité de Main d’Œuvre.

Au cour du temps imparti, c’est-à-dire les 06 mois, les brigadiers auront pour principales missions le ramassage des ordures dans des emplacements non agrées, le débroussaillage, le curage manuel des caniveaux, le traitement des nids de poule en cas de besoin lorsque les brigadiers travaillent. Des équipes techniques en charge de la supervision pour programmer de nouvelle tâches en cas de nécessité.

Ces mesures sociales sont d’une grande importance pour la commune de Gaoua car elles contribuent d’une manière ou d’une autre de donner une belle image de la cité et de la rendre plus saine. C’est pourquoi, les autorités communales sous la direction de Siaka Ouattara, Préfet, Président de la Délégation Spéciale de la commune toutes présentes à cette importante cérémonie, ont remercié les plus hautes autorités pour le choix de la commune de Gaoua pour bénéficier une fois de plus pour cette mesure sociale. Ce n’est pas une première, elles sont donc conscientes de son utilité. « En 2024 nous en avions bénéficié, ce qui nous a permis de mener beaucoup d’activités dans le cadre de l’assainissement. Cette année, ça sera l’occasion pour nous d’aller véritablement à la consolidation », a indiqué Siaka Ouattara avant de lancer une invite à la population toute entière car la question de la de salubrité est une affaire de tous. « Nous invitons l’ensemble de la population à mettre la main à la patte parce que ce n’est pas seulement l’affaire des brigadiers ni de la mairie, mais il faut que tout un chacun se sente concerné par cette question de l’assainissement. C’est en cela que nous allons pouvoir réussir à rendre notre cadre de vie très sain », a-t-il invité et en profite mettre en garde quiconque verserait des ordures au hasard dans la ville.

Pour cette année 2025, les mesures sociales gouvernementales ont mobilisé au total 1 000 jeunes des deux sexes dans 10 communes telles que Gaoua, Banfora, Niangoloko, Koudougou, Dédougou, Ziniaré, Manga, Koupéla, Tenkodogo et Fada N’Gourma. Ce sont des mesures sociales qui ont commencées dans les années 2011. Elles ont été créés pour répondre au chômage des jeunes de manière générale qui sont non scolarisés ou déscolarisés. Ces mesures sont mise en place pour non seulement les occuper mais, également faire de la rétribution de revenu pour leur permettre de gagner une somme assez modeste tout en les organisant de telle sorte qu’au sortir de ces six mos d’activités, qu’ils puissent mener une activité génératrice de revenus. Pour y parvenir, un dispositif est mis en arrière-plan pour les organiser, leur donner des séances d’éducation financière, des formations sur des métiers de choix quand il y a la possibilité.

Wono Da & Alizèta Savadogo (stagiaire)



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