« Parent-enfant : comment renforcer le dialogue et la confiance à tout âge pour bâtir des familles durables et épanouies ? », c’est sous ce thème que l’association MA-Shalom, une association qui œuvre pour le bien-être de l’enfant, de la fille et de la famille a initié à Gaoua ce samedi 05 Avril 2025 un atelier de formation à l’endroit de parents, futurs parents, encadreurs et futurs encadreurs de la petite enfance. Cette séance qui a réuni une centaine de personnes dans l’amphithéâtre de l’Institut National de Formation des Personnels de l’Education (INFPE) de Gaoua vise à consolider les liens entre parents et enfants.
Avoir un enfant bien éduqué, c’est avoir un foyer, une communauté, une nation épanouie. C’est pourquoi, dans ce contexte où la société burkinabè se trouve dans une certaine difficultés, l’association MA-Shalom, s’est engagée avec toute les énergies possibles afin que tous les enfants du Burkina Faso aient une éducation digne de ce nom. « Nous voulons expliquer aux parents les moyens nécessaires qu’il faut pour l’éducation et communiquer avec les enfants sans violence », a notifié madame Ouédraogo/ Ilboudo Andrée, présidente de l’association MA-Shalom.
Une thématique impactante
Le thème abordé et développé par le communicateur du jour Alain Kambiré est d’une importance capitale pour une société de paix durable. En effet, il a de part et d’autre développé les mécanismes essentiels pour établir un lien fort entre les parents et les enfants. Pour lui, au regard de cette crise qui n’épargne aucune famille au Burkina Faso entre parents et enfants, ils est plus que jamais nécessaire d’apporter un message afin que tous puissent comprendre la nécessité d’un dialogue parent-enfant dans le foyer afin de permettre la cohésion et l’épanouissement dans les familles parce que quoiqu’on dise, la famille est la cellule de base d’une commune communauté.
« Avoir plusieurs flèches dans son carquois permet de tirer sur beaucoup de choses », a lancé le conférencier aux éducateurs et futurs éducateurs. « Les futurs travailleurs qui aideront la société demain dans les crises sociales viennent d’être armés et pourront désormais aller distiller ce que c’est que la cohésion sociale, la paix, le pardon et l’importance du Dialogue dans les familles », a déclaré Alain Kambiré.
Une initiative noble
Cette initiative est bien appréciée par les participants car elle permettra à certains parents de rectifier et de renforcer les méthodes d’éducation des enfants. Pour Hampougui Lankoandé, éducateur certifié de la petite enfance, le meilleur héritage que l’on puisse léguer aux enfants, c’est la bonne éducation. « Ce sont des occasions où nous apprenons davantage sur l’éducation des enfants, mais également sur notre manière d’éduquer », a-t-il apprécié.
Des initiateurs satisfaits
Au regard de la mobilisation et des échanges, la première responsable de l’association MA-Shalom s’est dite satisfaite. « Nous nous réjouissons de cette journée car nous avons eu parmi nous des Personnes Déplacées Internes qui ont subies des atrocités du terrorisme mais, qui savent l’importance la cohésion et d’une famille harmonieuse. Et avec la présence des éducateurs sociaux, nous pensons que c’est bien parti pour que nous puissions avoir une bonne éducation pour les générations futures », s’est réjoui madame Ouédraogo/ Ilboudo.
Pour une société burkinabè épanouie, prospère et harmonieuse, tout parent doit créer un cadre d’échange apaisé dans la famille afin que la flamme de l’amour demeure dans la famille, dans la communauté et dans le pays.
Wonomana Da/ Antoine Bicaba