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Les Echos du Sud-Ouest

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Comité Local de l’Eau Poni 3: Le Bilan des activités dressé au cours d’une assemblée générale ordinaire


Le samedi 16 novembre 2024, le Comité Local de l’Eau Poni 3 (CLE Poni 3) a tenu son assemblée générale ordinaire à la mairie de Batié. Sous la présidence de Martin DAH, cette rencontre a permis de dresser le bilan des activités de l’année écoulée et de présenter les perspectives pour 2024. Des échanges riches ont marqué la séance, rassemblant des représentants des services techniques, des usagers de l’eau et des acteurs locaux des communes concernées.

 

La salle de réunion de la mairie de Batié a accueilli, le 16 novembre 2024, l’assemblée générale ordinaire du Comité Local de l’Eau Poni 3 (CLE Poni 3). Présidée par Martin DAH, également deuxième vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Batié, cette rencontre a mobilisé des membres du bureau exécutif, des représentants des services techniques (agriculture, élevage, environnement), des associations locales et des usagers de l’eau provenant des communes de Batié, Gbomblora, Kampti et Midebdo.

L’assemblée générale a débuté à 9 h 50, après l’adoption du chronogramme. Martin DAH a rappelé que cette rencontre avait pour principal objectif de dresser le bilan des activités réalisées en 2023 et de présenter le plan d’action pour l’année 2024.

Issoufou SANOU, représentant du Directeur provincial de l’Eau et Assainissement du Noumbiel et Secrétaire général du CLE Poni 3, a ouvert la séance avec une présentation sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Il a souligné l’importance de cette approche pour la préservation des écosystèmes et la prévention des risques tels que l’érosion, la sécheresse et les inondations. « L’eau de surface que nous utilisons quotidiennement doit être protégée pour garantir sa pérennité au profit des générations présentes et futures », a-t-il affirmé. Il a également mis en garde contre les activités d’orpaillage artisanal, qui constituent une menace sérieuse pour les ressources en eau de la région.

Le président du CLE Poni 3, Martin DAH, a ensuite dressé le bilan de l’année 2023. Il a rappelé que le CLE Poni 3 couvre deux provinces (Poni et Noumbiel) et regroupe six communes : Batié, Boussoukoula, Gbomblora, Kampti, Légmoin et Midebdo. Parmi les difficultés rencontrées, il a souligné la présence d’activités d’orpaillage incontrôlées et l’absence de Comités des Usagers d’Eau (CUE), entravant la bonne mise en œuvre de la GIRE. Cependant, des avancées notables ont été réalisées, telles que l’organisation de deux réunions du bureau exécutif, une assemblée générale, et le balisage de la bande de servitude du barrage de Batié.

Pour 2024, Martin DAH a présenté le protocole d’activités, qui inclut la tenue d’une assemblée générale, des réunions du bureau exécutif, des actions de reboisement, des travaux de balisage et d’entretien de la bande de servitude du barrage de Batié, ainsi que des campagnes de sensibilisation. Il a annoncé qu’une campagne de sensibilisation auprès des acteurs de l’orpaillage de Gbomblora débutera dès la semaine prochaine, suivie de travaux d’entretien autour du barrage de Batié.

Les participants ont profité de l’occasion pour partager leurs avis et suggestions. L’une des recommandations majeures a été d’encourager le CLE Poni 3 à diversifier ses sources de financement. « Plutôt que de dépendre uniquement des fonds transférés par l’Agence de l’Eau du Mouhoun, le comité devrait envisager de solliciter des sponsors pour mener des activités d’envergure », ont suggéré plusieurs intervenants.

En rappel, le bureau actuel du CLE Poni 3, dirigé par Martin DAH, en est à sa deuxième année de mandat. Malgré les défis rencontrés, la tenue de cette assemblée générale est perçue comme un signe encourageant pour l’avenir de la gestion des ressources en eau dans cette région.

Cette rencontre du CLE Poni 3 marque une étape importante dans la coordination des efforts pour une meilleure gestion des ressources en eau dans les provinces du Poni et du Noumbiel. Les perspectives pour 2024 sont prometteuses, et les participants se sont engagés à redoubler d’efforts pour répondre aux défis liés à l’eau, un bien commun essentiel pour le développement durable de la région du Sud-Ouest.

Zouma DAH, correspondant communal



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