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Les Echos du Sud-Ouest

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BOUGOURIBA : Journée des coutumes et traditions. Deux ministres présents pour la commémoration


La commune de Dolo a abrité, ce jeudi 15 mai, la célébration tournante de la Journée des coutumes et traditions dans la province de la Bougouriba. L’événement a été marqué par la présence de deux membres du gouvernement : le ministre du Commerce, Serge Gnaniodem PODA, et le ministre des Sports, Roland Anûuyirtole SOMDA.

Instituée par les autorités coutumières de la province, cette journée vise à promouvoir et à valoriser les us et coutumes locaux. Après Diébougou en 2024, c’était au tour de Dolo d’accueillir les quatre autres départements de la province pour cette célébration annuelle.

La cérémonie a débuté par les bénédictions du chef de terre de Dolo, honoré d’accueillir cette manifestation d’envergure provinciale. À sa suite, Sa Majesté OUATTARA Sié Félix, chef de terre de Diébougou, a exhorté les fils et filles de la Bougouriba à faire bloc derrière le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Il a dénoncé toute tentative de manipulation venant de l’extérieur, notamment de la Côte d’Ivoire, de la France ou des États-Unis ; visant à déstabiliser le pouvoir actuel, affirmant que tout complice subirait la colère des ancêtres.

Pour joindre l’acte à la parole, une procession s’est dirigée vers le sanctuaire Djan à DOLO. Après plusieurs incantations, des sacrifices rituels, notamment de poulets, ont été effectués par chaque entité présente. Fait marquant : les coqs dédiés à la protection du Capitaine Ibrahim TRAORÉ, à la paix, et au soutien des FDS et VDP ont tous été acceptés par les divinités. Un bœuf a également été immolé en guise d’offrande pour la paix au Faso.

Dans son discours, le ministre du Commerce, Serge Gnaniodem PODA, a souligné l’importance accordée par le Président du Faso au retour aux sources. Il a salué la reconnaissance officielle d’une journée consacrée aux coutumes et traditions, gage de respect pour l’identité culturelle nationale. « Nous ne devons jamais avoir honte de nos racines, car elles nous définissent et renforcent notre unité », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur l’ouverture nécessaire à d’autres croyances, condition essentielle, selon lui, pour que le Burkina Faso reste un havre de paix.

La célébration a été ponctuée par des prestations artistiques, des démonstrations de pratiques traditionnelles et des conseils sages des anciens.

Enfin, la commune de Iolonioro a été désignée pour accueillir la prochaine édition de la Journée des coutumes et traditions en 2026.

Pascal Hien correspondant 



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