La région du Djôrô, ex-région du Sud-Ouest, a enregistré un total de 3 569 candidats ayant effectivement composé aux épreuves du baccalauréat, session 2025, toutes séries confondues. Parmi eux, 2 198 ont été déclarés admis, soit un taux global de réussite de 61,59 %, en légère hausse par rapport à l’année précédente (60,59 %).
Au classement par province, le Poni (composé de 9 communes et 6 jurys) se hisse en tête avec 874 admis sur 1 346 candidats, soit un taux de réussite de 64,93 %. Il est suivi par la province du Ioba (8 communes et 5 jurys) qui affiche 781 admis sur 1 278 candidats, soit 61,11 %, et la Bougouriba (5 communes et 3 jurys) avec 378 admis sur 689 candidats, soit 57,76 %. La Noumbiel, avec 5 communes réunies en un seul jury, ferme la marche avec 145 admis sur 256 candidats, soit un taux de réussite de 56,64 %.
La région du Djôrô confirme sa dynamique positive avec un taux de réussite en progression, passant de 60,59 % en 2024 à 61,59 % en 2025. Cette performance est également le reflet d’une diversification progressive des filières proposées dans les différentes provinces.
Les provinces de la Bougouriba, du Ioba et de la Noumbiel ont présenté des candidats uniquement dans les séries A4 et D. En revanche, le Poni s’est distingué en alignant des candidats dans plusieurs filières : A4, D, C, G2, agroalimentaire, maintenance de véhicules automobiles et électronique.
Des résultats variables selon les séries
La série A4 demeure la plus représentée dans la région, avec 1 838 candidats pour 1 340 admis, soit un taux de réussite de 72,91 %. Elle est suivie par la série D (1 537 candidats, 685 admis), soit 44,57 % de réussite.
En termes de performances spécifiques :
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Série électronique : 52 candidats, 45 admis (86,54 %)
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Série G2 : 37 candidats, 32 admis (86,49 %)
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Série agroalimentaire : 37 candidats, 37 admis (100 %)
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Série C : 32 candidats, 31 admis (96,88 %)
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Maintenance véhicule automobile : 31 candidats, 28 admis (77,78 %)
Ces chiffres traduisent une dynamique encourageante vers les filières techniques et professionnelles, souvent perçues comme des alternatives concrètes à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
Dalou Mathieu DA