Les escroqueries en ligne se sont multipliées ces dernières années au Burkina Faso. De la fraude sentimentale à l’arnaque financière, les fraudeurs ne manquent pas d’idées pour escroquer leurs victimes sur les réseaux sociaux. Commerçants, clients, tous sont victimes de ces maux sociaux. Découvrez la mésaventure de Béranger SOME étudiant à Ouagadougou et Narcisse SOME orpailleur dans la ville de Gaoua.
L’utilisation de l’internet est devenue incontournable dans le monde. Sur les 5,35 milliards d’internautes actifs sur l’échelle mondiale, 5,04 milliards sont des utilisateurs réguliers des réseaux sociaux. Le danger des réseaux sociaux réside dans la facilité à créer un compte avec des fausse identité. Avec ce faux compte, il est possible de publier des articles, des photos, entrer en contact avec des gens et même extorquer de l’argent à un parfait inconnu. C’est le cas de Béranger SOME et Narcisse SOME qui se sont vu soutirer des sous par des prétendus commerçants.
En vous baladant sur les réseaux, vous êtes certainement déjà tombés sur une publication ou une story des articles affichant un numéro de téléphone en cas de besoin. Certaines personnes commandent et reçoivent leurs colis, d’autres par contre n’ont que de mauvais souvenirs.
Lisez la mésaventure de Narcisse SOME
« Tout a commencé lorsqu’un jour je suis tombé sur la publication des articles sur le réseau social Facebook. C’était des vêtements publiés par un dit commerçant basé à Ouagadougou. Après des échanges, il me présente la dénomination et la localisation de sa boutique. Après ces causeries, j’ai demandé à voir ses marchandises. Chose qu’il a fait à l’immédiat. Le prix unitaire du pantalon était de 8000f et 3000f pour les grossistes. J’ai donc choisi de payer en détail puisque je n’avais pas les moyens pour payer en gros. J’ai donc choisi en plus des pantalons d’autres combinaisons pour complément. La somme de mes articles s’élevait à 59 500f. Après rabais il a accepté me les donner à 55 000f. Bien avant le virement, il a précisé que le courrier sera envoyé à 23h. Une heure qui devrait m’interpeller mais malheureusement non. Quand j’ai fait le dépôt, il confirme avoir reçu l’argent et quelque temps après il m’envoie le reçu du colis. Après la transaction et le code de l’expédition reçu, je me présente au guichet le lendemain avec le reçu pour la récupération de mon colis. C’est là que je fus interpellé par un agent de la gare qu’il s’agissait d’un faux reçu. Jusqu’à ce jour la conversation est restée sans suite après que j’ai essayé à maintes reprises de réclamer l’argent auprès du supposé commerçant ». a déploré Narcisse.
Narcisse SOME n’est pas la seule victime des escroqueries sur les réseaux. Voyons le cas d’un étudiant en licence 2 à l’Université Joseph Ki- Zerbo du nom de Béranger SOME qui voit ses sous s’envoler en direction des mains d’un dit commerçant basé à Ouagadougou.
SOME Béranger, étudiant en licence 2 dans la capitale Burkinabè, nous fait part de son aventure fâcheuse.
« Un jour je surfais les réseaux sociaux (Facebook) et j’ai vu quelques pantalons qui m’ont plus, j’ai commenté et la personne m’a donné son numéro WhatsApp. Après une longue causerie, il me dit de choisir les vêtements qui me conviennent. J’ai donc choisi les pantalons et il me fit savoir qu’il était à Sinkanssé, frontière Burkina-Togo. Je lui ai envoyé l’assommassions des articles qui s’élevait à 24 000f. Jusqu’à ce jour le monsieur refuse de m’envoyer l’argent ou le code du colis » regrette l’étudiant.
Nonobstant les efforts que conjuguent les forces de défense et de sécurité, le mal persiste. Certains internautes sont toujours victimes de l’escroquerie. Même s’il existe bien entendu des vendeurs honnêtes, les risques de se faire avoir sur les réseaux sociaux sont importants. La confiance n’exclut pas le contrôle a dit Lénine, alors soyez très vigilants vis-à-vis des achats en ligne.
Nicolas SOME