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Les Echos du Sud-Ouest

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Ville de Gaoua: La tomate se fait rare dans les marmites


A Gaoua le prix des condiments, n’est pas à la portée de toutes les bourses. Du marché central en passant par celui  de youmpi et les marchés de quartiers le constat est le même. Les condiments deviennent rares et de plus en plus chères. Clients et vendeuses se pointent du doigt. Mais qu’en est-il réellement ? la question a intéressé une de nos équipes.

Dimanche 26 juin, il est 08h 30 dans la cité de bafuji au marché du secteur n°2 quartier youmpi. Dame Barakissa comme à l’accoutumé, est assise à coté de ses étales de tomates dont le tas varie entre 200 et 500 franc pour quelques tomates.  Elle attend des clients qui se font d’ailleurs rares. Les quelques clientes qui viennent ont du mal à comprendre cette hausse du prix des condiments.

Pour cette habituée du commerce des condiments et légumes, « la cherté du prix des condiments à cette période s’explique du fait qu’à Gaoua il n’y a pas d’eau pour la production maraichère. Nous importons nos marchandises d’autres villes. Le panier varie entre 40.000 mille et 47.000 franc sans compter avec le transport. »

Même son de cloche du coté de M. Bayili. A en croire ce dernier vendeur de choux et d’oignon « le sac d’oignon coute actuellement 20000 franc à koudougou. Transporter de koudougou à Gaoua çà implique des frais et le commerçant est obligé de tenir compte de tous ces aspects pour fixer le prix des condiments » a t-il expliqué.

  Face à cette situation les clientes à l’image de madame HIEN ne cessent de décrier la cherté des condiments et légumes. Toute chose qui vient ajouter de la souffrance à la souffrance des populations. « Maintenant même avec 1000f de popote c’est difficile de pouvoir cuisiner ». Avant d’ajouter « il faut que l’Etat aménage des zones pour la maraicher culture afin de faciliter la production sur place »

Du constat fait  au marché central tout comme au marché de youmpi, les condiments et légumes ne sont pas produits à Gaoua. Ils proviennent généralement de Bobo, Tita Boromo et une faible partie de Navielgane dans la bougouriba.

Tous s’accordent alors  à dire que le manque de retenu d’eau propice à la pratique de la culture de contre saison et de la maraicher culture    dans la ville de Gaoua  constitue le nez du problème de la cherté de la vie à Gaoua.

Pélagie SEMDE

 



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