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Les Echos du Sud-Ouest

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Ville de Bobo: La police ouvre le feu sur un tricycle et blesse un passager


Une femme de la ville de bobo a été touchée des suites des tirs de la police de bobo dans la soirée de ce mercredi 15 Août 2018 dans les encablures de l’hôpital sourou Sanou de bobo sur l’axe de la gare des rails .

Un tricycle dont le pneu gauche est endommagé par les tirs, du sang à l’intérieur du tricycle. C’est le constat que nous avons fait après le passage des policiers dans les environs de l’hôpital Sourou Sanou. A cela des témoins ajoutent qu’une femme se trouvant à l’intérieur du tricycle a été touchée par les balles ce qui justifie la présence du sang dans le taxi-moto. Une heure et demi après, les jeunes ont érigé des barricades sur l’avenue pour manifester leur mécontentement, jusqu’à 21h, les manifestants n’avaient pas encore levés les barrières.

Que s’est-il passé?

Selon un témoin interrogé sur place et qui a souhaité garder l’anonymat , c’est aux environs de 17h30 qu’un coup de feu a été entendu au carrefour du l’hôpital. Ce dernier affirme que ce coup de feu de la police serait un tir de sommation pour interpeller le conducteur de tricyle. Quelques minutes après, un policier a ouvert  le feu sur le pneu arrière gauche du tricycle. Le second tir aurait blessé une passagère a indiqué notre témoin .Les policiers ont ensuite conduit le conducteur et les deux passagers qui s’y trouvaient à l’hôpital.

Cette action de la police a provoqué la colère des riverains. Pour certains c’est une dictature que la police veut imposer aux usagers de la ville de bobo. En effet disent t-ils, le gouvernement veut les obliger à emprunter les bus nouvellement arrivés dans la cité de Sya . Pour d’autres c’est la non obéissance du conducteur qui a conduit à cette situation.

Une source bien introduite au sein du corps de la police de Bobo soutient qu’une note a été prise par le commissariat interdisant le transport des personnes dans les tricycles depuis le premier trimestre de l’année .Des concertations ont même lieu entre le commissariat et les conducteurs de taxi-moto . Il affirme que cette opération n’est nullement liée à la venue des bus SOTRACO comme le fait croire une certaine opinion. Fini l’étape de la sensibilisation, c’est la répression qui a débuté ainsi a t-il conclu.

Bafujiinfos.com



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