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Les Echos du Sud-Ouest

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VIH/SIDA: Le taux de prévalence régional au dessus de celui national


Le Comité Régional de Lutte contre le SIDA et les IST tient ce mercredi 10 Août 2022, sa première session ordinaire de l’année 2022. Contribuer à la réduction du taux de séroprévalence à VIH (1,37%) de la région du Sud-Ouest, c’est la circonstance qui a réuni les acteurs dans la salle de réunion du gouvernorat sous l’égide du Gouverneur Boureima SAVADOGO.

Le Plan Régional Multi sectoriel constitue un document d’orientation de toutes les luttes contre le VIH/SIDA et les IST au cours d’une année. Il s’inspire du Plan National Multisectoriel du point de vue de l’orientation des actions et de la planification budgétaire
Il s’agit de veiller entre autres aux aspects notamment la responsabilisation mutuelle et l’appropriation de la réponse à tous les niveaux par les acteurs, le renforcement des droits humains et du genre en matière de riposte au VIH et le renforcement du leadership et du plaidoyer pour la mobilisation des ressources locales. Suite à l’élaboration du bilan à mi-parcours du Plan Régional Multisectoriel, la première session ordinaire pour sa validation s’avère nécessaire.
Pour le Chef d’antenne régionale de lutte contre le VIH/ SIDA du Sud-Ouest Touobaor Jean Baptiste HIEN les résultats sont reluisants malgré les contraintes. « Ces sessions font partie de nos lettres de missions. » a-t-il justifier avant d’ajouter, tous les 06 mois on doit s’arrêter pour faire un bilan. « Aujourd’hui, nous avons fait le bilan à mi parcours des travaux pendant les 06 premiers mois pour voir si on évolue bien ou pas. » Malgré le retard de financement, les résultats selon le Chef d’antenne sont satisfaisants. Ce qui promet l’engrangement de résultats satisfaisants au soir du 31 décembre 2022 avec le financement.
En rappel, c’est le 29 Juin que le monde associatif a reçu le financement venant du premier bailleur qui est le SP/CNLS-IST.

Chef d’antenne régionale de lutte contre le VIH/ SIDA du Sud-Ouest Touobaor Jean Baptiste HIEN

Et pour contrer ce mal qui gangrène dans la région du Sud-Ouest, le premier responsable de la région appel à une implication de tous.
« Il y a des résultats satisfaisants malgré que les moyens soient arrivés en retard avec la situation nationale. Les associations partenaires qui nous accompagnent ont bien voulu continuer à travailler, ce qui fait que à mi-parcours on a déjà un taux d’exécution qui tourne autour de 30% t ».se réjoui le président de cet atelier Boureima SAVADOGO. Ces résultats ont permis d’avoir une idée des cibles sur lesquelles on doit continuer à travailler selon le Gouverneur. Les recommandations ont été faites en 2021, à ce que les sensibilisations soient beaucoup accentuées sur les travailleuses de sexe. Ce qui a été pris en compte au cours de ce premier semestre selon le Gouverneur. Au regard du taux de séroprévalence au niveau régional qui est largement au-dessus de celui national, « il y a vraiment un travail à faire » à laisser entendre Boureima SAVADOGO. C’est pourquoi « je lance un appel à la jeunesse qui est la tranche d’âge la plus touchée, à utiliser  les moyens de préventions et écouter les conseils des acteurs de la santé pour qu’à l’horizon 2030 à l’image du plan national et international, on puisse éliminer le VIH »
Pour ce faire, des recommandations ont été élaborées. il s’agit de l’intensification des sensibilisations sur les travailleuses de sexe, la contribution des collectivités territoriales dans le cadre de la prévention et la prise en charge du VIH en inscrivant quelques choses au niveau du budget, la disponibilisation des réactifs pour lever les goulots d’étranglement afin de faciliter une prise en charge gratuite du dépistage au traitement.
Le taux de prévalence dans la région du Sud-Ouest évolue de 1,37 à 1,50% respectivement en 2020 et 2019.

Bonbagnè PALENFO



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