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Les Echos du Sud-Ouest

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Vacances scolaires à Gaoua: Des filles préparent la rentrée dans le petit commerce


Les vacances battent leur plein pour les élèves, étudiants des écoles , lycées et universités . A Gaoua, chacune de ses élèves y va de sa manière pour s’occuper utilement. Bafujiinfos.com fait un zoom sur les filles devenues commerçantes temporairement.

Au bord du goudron juste à côté du mur des écoles centre A et B, différents commerces se mènent . Parmi ces commerces on y trouve des commerçants d’un temps donné.

 Laeticia Françoise Poda est l’une de ces commerçantes établies pour le temps des vacances. Elève en classe de première, Laeticia assise près de son fourneau contenant des braises incandescentes surmontées de grillage sur laquelle se pose ses maïs mène cette activité avec enthousiasme. Pour elle , cette activité est un moyen de préparer sa rentrée. “J’ai décidé de vendre du maïs pendant les vacances pour subvenir à mes besoins à la rentrée des classes, c’est à dire payer mes fournitures” . Aujourd’hui mademoiselle PODA ne regrette pas “Dans la vente du maïs j’ arrive à faire des économies. Par jour de vente  je  peux avoir  un bénéfice qui varie entre 1000f, 1500f et parfois même 2000f. Donc si je prends en moyenne 1250f par jour dans le mois je peux me trouver avec une somme de 37500f, je pense que ce n’est pas rien”. Elle appelle ses camarades à mener une activité pendant les vacances  »  j’invite mes camarades filles qui ne font rien à mener une activité lucrative pendant les vacances, car il n y’a pas de sous métier »  .

À quelque mètres de la vendeuse de maïs se trouve une autre fille, Ivo Édith, elle,  est dans la vente des arachides, élève en classe de seconde, Édith a accepté se lancer pour la première fois dans le petit commerce pendant les vacances  » les années passées je restais à la maison à ne rien faire, cette année je me suis dit ce n’est pas une bonne habitude, il faut apprendre à voler de ses propres ailes. C’est pourquoi j’ai opté pour la vente des arachides. Il est vrai qu’il n’y a pas assez de bénéfice mais je ne me plains pas trop car j’arrive à faire de petites économies, et je pense qu’avec ces sous mis de côté je pourrai aider mes parents dans certaines dépenses comme l’achat des fournitures et de mes tenues scolaires  » . Ivo appelle ses camarades à voler de leurs propres ailes que de compter sur des tierces personnes » j’invite mes camarades filles qui ne font rien, qui ont des parents avec peu de moyens de chercher une activité de vacance pour menée. Certaines filles préfèrent courir après les garçons pour mendier, ce n’est pas digne » .

Tout comme Laeticia Poda et Ivo Édith qui ont décidé de ne pas rester assises les bras croisés pendant ces vacances beaucoup de jeunes filles à travers la ville de Gaoua mènent également d’autres activités afin de pouvoir subvenir à leurs besoins . L’arbre ne doit pas cacher la forêt, des filles préfèrent ne rien faire et se contenter du gain facile.

Hampougui LANKOANDÉ (Stagiaire)



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