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Les Echos du Sud-Ouest

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Travail des enfants dans les champs de coton:  Le Conseil National du Patronat Burkinabè renforce les capacités de ses membres dans la région du sud-ouest


Le Conseil National du Patronat Burkinabè (CNPB)  à travers le projet CLEAR Cotton a animé un atelier régional de formation des membres des organisations patronales sur le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement au Burkina Faso les 27 et 28 Octobre 2022, à l’hôtel nongtaba de gaoua, région du sud-Ouest. Ce rendez-vous présidé par monsieur Zoungrana Ferdinand, se veut un cadre de renforcement des capacités des membres des organisations patronales sur le travail des enfants et le travail forcé. 

« Elimination du travail des enfants et du travail forcé dans les chaînes de valeur du coton, du textile et de l’habillement : une approche intégrée » c’est l’objectif global affiché par le projet CLEAR Cotton.

Conscient que le recours au travail des enfants dans un secteur d’activité peut ternir l’image des entreprises intervenant dans ledit secteur, causant des difficultés d’accès au marché international, le CNPB à travers le projet CLEAR Cotton fait des mains et des pieds pour freiner la main-d’œuvre enfantine. C’est d’ailleurs ce qui a valu à la tenue du présent atelier afin de donner des connaissances aux participants sur la question du travail des enfants, ce qui est autorisé et non autorisé ? ce qu’est le travail forcé, quels sont les causes et les conséquences qui en découlent.

En effet, le travail des enfants est toute activité pouvant nuire à la santé de l’enfant et à sa scolarisation explique Coulibaly Antoine, formateur de la session de Gaoua. Et quant au travail forcé toujours selon monsieur Coulibaly, il s’agit d’une violation flagrante des droits de l’homme, qui peut exposer ses victimes à des conséquences nocives graves au niveau physique, mental, psychologique social. Cet atelier fut également le lieu de montrer aux différentes associations et structures présentes en clair, ce qu’elles peuvent faire comme action en vue de lutter contre le travail des enfants dans la chaine de valeur du coton du textile et de l’habillement.

Les participants satisfaits du contenu de la formation.

Un atelier aux exposés édifiants  jugé bénéfique par des participants. « Un enfant qui n’a pas 18 ans, on ne peut pas lui confier un travail sous tension » foi de Fassoulé Harouna, un participant membre de la faitière des transporteurs du sud-ouest. La place des enfants c’est à l’école est-il convaincu. SOME .b. Désiré, meilleur producteur de coton dans le département de Nako dit jadis, éviter les pires formes de travail dans son champ. Et après cette formation il repart ragaillardi et désormais prêt à sensibiliser son entourage sur le travail des enfants et le travail forcé.

 Sansan Somé 



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