Les musulmans de la ville de Gaoua ont prié ce vendredi 31 juillet 2020 la place de la révolution située au secteur n°2. La paix, la cohésion sociale sont les vœux formulés à l’occasion de la fête de l’aïd-el Kébir.
La paix, la santé et des élections apaisées ce sont entre autres prières formulées par les musulmans de Gaoua à l’occasion de la fête du mouton.
C’est l’imam de la mosquée centrale de Gaoua qui a prêché pour cette fête dite de mouton. Dans son sermon, il a invité la jeunesse à être des modèles « Notre avenir, ce sont les jeunes. On a invité aussi les parents a bien jouer leur rôle d’éducateur .il faut les montrer le bons chemin à suivre».
Il a aussi lancé un appel aux jeunes en ces termes « cette fête, c’est pour adorer Dieu . Mais dommage après cette prière il y a des gens ici iront organiser des soirées dansantes dans les bars. C’est contradictoire cette façon de vivre.», a martelé l’imam El hadj Sissako. Dans la prêche du jour, El hadj Abdoul Salam Sissako a souhaité que les élections couplées législatives et présidentielles se déroulent dans de bonne conditions . la fin de la maladie à coronavirus , c’est aussi l’une des prières formulées. Les fidèles ont également prié pour une bonne saison agricole.
A l’issue de la prière un mouton a été immolé et l’imam a signifié son sens en ces mots «C’est une recommandation divine faite à Ibrahim d’égorger Isaac son fils. Il a obéit et Dieu est intervenu en lui donnant un bélier ». L’imam déclare que tout musulman ayant les moyens peut sacrifier à cette occasion un bélier ou un mouton.
La fête de la Tabaski revêt une importance pour les musulmans. Pour cet agent de la Météo à la retraite, Boulêm Diallo, la tabaski est une fête d’introspection. « l’aïd-el Kébir c’est pour que nous puissions nous remettre en question, tourner nos vies vers Dieu pour bénéficier de sa grâce ». Ce fidèle souhaite la paix et la fin des mouvements sociaux dans notre pays».
Cette fête de moutons se passe dans un contexte particulier de crise sanitaire lié à la covid-19, les mesures barrières sont difficilement appliquées.
Victorien DIBLONI