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Les Echos du Sud-Ouest

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Sud-Ouest/Santé : La direction régionale informe sur les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS)


Il s’est tenu ce lundi 08 juillet 2024, dans la salle de réunion du gouvernorat à Gaoua, une rencontre de plaidoyer en faveur des campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) 2024. L’objectif dans le collimateur de la direction régionale de la santé est de susciter l’accompagnement des leaders et autorités administratives, religieuses et coutumières lors des passages de la CPS 2024. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, M. Boureima Savadogo a présidé la rencontre.

En 2024, à la date du 30 juin, le Sud-Ouest enregistrait environ 146 105 cas de paludisme simple. Sur ces cas, les enfants de moins de cinq ans représentaient 47,59 % soit 69 536 cas. Pour le paludisme grave, on dénombrait un total de 6 405 dont 2 774 cas chez les enfants de moins de cinq. Sur les 71 cas de décès enregistrés depuis janvier jusqu’au 30 juin, 50 cas concernaient les enfants de moins de cinq ans.

Face à cette crise, le gouvernement burkinabè n’est pas resté de marbre. Parmi les actions de lutte contre le paludisme qui décime les populations et particulièrement les enfants de moins de cinq ans, on note la chimio prévention du paludisme saisonnier chez les enfants de 3 mois à 5 ans. Elle consiste à une administration gratuite d’une combinaison de deux molécules antipaludiques aux enfants en bonne santé âgés de 03 à 59 mois.

C’est justement, offrir un éventail d’informations sur le CPS qui donne à la présente rencontre ses lettres de noblesses. « La rencontre de plaidoyer vise surtout à mobiliser l’ensemble des acteurs que ce soit les administrations, les associations de la société civile, autorités coutumières, religieuses, militaires autour des activités de lutte contre le paludisme notamment la chimio prévention du paludisme saisonnier. Si chacun est impliqué et accompagne comme il se doit, on pourra arriver à bout du paludisme dans la région. » a fait savoir le Dr Traoré Bakary, directeur régional de la santé et de l’hygiène publique du Sud-ouest. Avant d’inviter les acteurs à détruire les gites larvaires en famille tels que les plats, les bidons, les canaris abandonnés qui constituent des points où les moustiques peuvent se développer.

Pour cette campagne 2024, il est prévu 05 passages selon Dr Traoré. Le premier passage déjà exécuté était du 28 juin au 01 juillet. Le 2e passage se tiendra du 26 au 29 juillet, le 3e passage du 23 au 26 Aout, le 4e passage du 20 au 23 septembre, et enfin le 5e passage du 18 au 21 Octobre.

Au sortir des échanges, les participants disent avoir appris beaucoup de communication sur le CPS. C’est l’image de la haut-commissaire du Ioba, madame Bernadette Adenyo/Sermé. Pour elle, à l’orée de cette saison des pluies, l’occasion est belle pour que l’ensemble des acteurs qui œuvrent à la mise en œuvre de la politique sanitaire de notre région puissent se rencontrer et échanger. « Le paludisme est un mal qui sévit notre pays. Nous avons pu voir que des dispositions sont prises par le gouvernement pour lever toutes difficultés à la matière. Au-delà des médicaments qui sont administrés, nous avons vu qu’il y a le volet assainissement que nous devons diligenter et accélérer pour que les gites larvaires qui sont encore dans les différentes concessions puissent être totalement détruits. Nous allons au retour dans nos différentes circonscriptions travailler à ce que chaque parent, chaque chef de ménage s’engage et mette en œuvre les dispositions requises afin de détruire les sources des moustiques pour que la question du paludisme soit réduite à sa plus simple expression. » a-t-elle témoigné.

Somé Sansan et Wonomana Da




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