Étudiant en Sciences Biologiques Appliquées, option horticultures et plantes à tubercules, Hien Sié Jonas a présenté ses travaux de recherche de fin de cycle ce mercredi 18 juin 2025 au Centre Universitaire de Gaoua. « Évaluation de l’utilisation de la cendre de bois sur la durée de conservation de la tomate. » tel était le thème défendu par l’étudiant devant un jury composé du Dr Gaston DABIRÉ ( Président du jury), Dr Fidèle B. NEYA ( Directeur de mémoire) et du Dr Souleymane OUATTARA ( membre critique). Au terme de sa brillante présentation, le jury a unanimement félicité le travail de l’impétrant avant de lui décerner la note de 18,50 avec la côte A.

La tomate est, après l’oignon, la deuxième culture maraîchère la plus importante au Burkina Faso. Cependant, les producteurs sont confrontés à d’énormes difficultés pour conserver leurs récoltes, ce qui entraîne souvent d’importantes pertes. C’est ce constat qui a motivé Hien Sié Jonas à explorer une solution innovante et accessible : l’utilisation de la cendre de bois.
L’impétrant a su captiver son auditoire par une présentation « à haute et intelligible voix », ne laissant personne indifférent. La qualité de son exposé et la pertinence de ses recherches ont été  saluées par les membres du jury, qui lui ont décerné l’excellente note de 18,50/20. Très ému par ce succès, Jonas a exprimé sa satisfaction : « Je suis vraiment content en cette matinée. Je ne m’attendais pas à cela. »
Jonas envisage déjà d’étendre ses recherches à d’autres cultures périssables comme l’aubergine, le piment ou les mangues, ouvrant ainsi des perspectives prometteuses pour le secteur agroalimentaire burkinabè.

Le Dr Gaston DABIRÉ, président du jury, n’a pas caché son enthousiasme quant à l’originalité et la pertinence du sujet. « Quand j’ai lu le document en tant que président du jury, la première impression, c’était l’originalité du thème et la pertinence en lien avec l’actualité de la production agricole qui est basée sur la production de la tomate. Donc, trouver des moyens de conservation qui soient accessibles aux producteurs est très salutaire » a-t-il apprécié. Avant de renchérir: « Nous avons pu assister à une défense très vivante. Et ça nous fait plaisir de voir que ceux que nous formons ici, en tout cas, arrivent donc à mener des activités de recherche en lien avec la spécialité. Il a pu bien se défendre. Et il a obtenu la côte A, la côte maximale de notre système. C’est une fierté pour nous d’avoir été ses enseignants. »

De son côté, le Dr Fidèle B. NEYA a rappelé l’importance de cette dynamique de recherche pour le développement du pays : « C’est dire comme nos premiers responsables l’ont dit tout à l’heure, il faut reconnaître que la dynamique enclenchée au niveau du Burkina Faso, sous le leadership de son excellence, M. le Président du Faso, c’est véritablement de booster tout ce qui est du domaine agro-silvopastoral. » Dr NEYA a également invité les futurs étudiants à découvrir les nombreuses formations professionnelles offertes par le Centre Universitaire de Gaoua, toutes en lien avec les défis actuels du pays.

Cette soutenance marque un pas de plus vers des solutions concrètes pour l’agriculture burkinabè, confirmant le rôle essentiel de la recherche universitaire dans le développement durable.

Somé Sansan, le petit soleil