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Les Echos du Sud-Ouest

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Situation sécuritaire difficile : L’ATR/DI forme ses membres sur les mécanismes alternatifs de prévention, de gestion et de résolution des conflits


L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) a organisé le samedi 20 janvier 2024, une formation sur les mécanismes alternatifs de prévention, de gestion et de résolution des conflits au profit de ses membres, de ses cellules et points focaux à travers le pays. La formation a été suivie le lendemain par une réunion de son Bureau national élargie aux cellules et aux points focaux.

Dans un contexte sécuritaire difficile, l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) entend jouer sa partition et multiplie les actions aux côtés des autorités pour un retour à la paix et à la quiétude au Burkina Faso. Elle a organisé le samedi 20 janvier 2024, une formation sur les mécanismes alternatifs de prévention, de gestion et de résolution des conflits au profit de ses membres.

La formation qui a été assuré par le président de l’ATR/DI Issaka Sourwema a expliqué aussi les concepts de tolérance religieuse et de dialogue intercommunautaire, de radicalisation, d’extrémisme violent et autres concepts véhiculant les défis actuels du Burkina Faso.

« Il est important pour une association comme la nôtre de pouvoir communiquer aux différents membres sur ce que nous entendons par tolérance religieuse, dialogue intercommunautaire, extrémisme violent et radicalisation et discuter avec eux pour avoir une compréhension assez uniforme du contenu de ses expressions et concepts de sorte qu’une fois que chacun repartira dans sa localité, il puisse prôner la tolérance religieuse, le dialogue intercommunautaire et le vivre ensemble pour favoriser le retour de la paix au Burkina Faso », a affirmé le président Issaka Sourwema.

Issaka Sourwema a affirmé que les membres du bureau national, les présidents des cellules et les points focaux, en s’appropriant le contenu de ses expressions, seront à l’aise dans les échanges et les sensibilisations autour d’eux à travers le pays et contribuer au retour de la quiétude.

La formation a été suivie le lendemain par une réunion ordinaire du bureau exécutif national de l’ATR/DI élargie aux six cellules et points focaux de l’Association.

Selon le secrétaire général (SG), Drissa Modeste Séssouma, « il s’agissait de partager la vision, de partager le plan stratégique et de partager le plan de travail annuel de l’ATR/DI avec ses cellules et ses points focaux de sorte qu’ils puissent s’en approprier et voir au niveau régional ce qui est possible d’envisager ou de suggérer au bureau national pour les activités à venir ».

La réunion selon le SG a permis à l’ensemble du bureau de voir les différentes activités réalisées par les cellules depuis leur mise en place. « Nous avons été édifiés car il y a des cellules qui sont vraiment très actives et qui mènent des activités sur le terrain. Nous avons aussi invité les points focaux à travailler pour que les mois à venir nous puissions mettre en place les cellules de leurs régions ».

Pour 2024, l’ATR/DI par la voix de son SG compte continuer à faire la promotion de la liberté religieuse, de la tolérance religieuse, du dialogue intercommunautaire parce que ce sont des thèmes importants pour notre pays surtout en ces moments précis.

« Nous allons multiplier différentes activités pour que notre action puisse s’étendre à d’autres zones afin de conscientiser les populations pour la prise au sérieux des questions de tolérance religieuse et de dialogue intercommunautaire partout où les populations se côtoient », a terminé Drissa Modeste Séssouma.

L’ATR/DI participe actuellement au processus d’adoption de la loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière au Burkina Faso sous la présidence du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité.



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