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Les Echos du Sud-Ouest

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Rencontre bilan de APFG : les résultats jugés satisfaisants


L’association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) a tenu ce mardi 15 décembre 2020 la rencontre bilan de ses activités de l’année 2020. Plus de 1000 femmes ont pu bénéficier de crédits à travers la structure de solidarité de l’association « Boodane »  et  c’est plus de 14 millions de francs CFA qui ont été mobilisés au bénéfice de ces femmes. Au regard de ces résultats, Ini Inkouraba DAMIEN née YOUL présidente de l’APFG a jugé le bilan satisfaisant.

Amener les femmes à être autonomes et apporter un plus dans leur foyer, tel est l’objectif   de l’association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) qui a mené au cours de l’année 2020 diverses activités. Cette rencontre consiste selon la présidente de l’APFG Ini Inkouroba DAMIEN/ YOUL à faire le bilan des activités de fin d’année 2020. Une rencontre qui a mobilisé plus d’une centaine de femmes et de jeunes filles.  Pour elle, il est nécessaire de marquer un arrêt pour regarder dans le rétroviseur d’où cette rencontre bilan. « Vous savez l’année n’a pas été du tout facile avec la survenue de la maladie à coronavirus. Malgré cela nous avons mis un mécanisme en place, pour voir comment les femmes et les jeunes filles peuvent résister à cette situation. Nous avons voulu faire le bilan pour comprendre ce qui s’est passé avec les différentes approches que nous avons initiées avec les femmes, appelées BKL, qu’est- ce qu’elles ont pu mener comme activité ».

Elle a poursuivi en affirmant que sa structure travaille à promouvoir l’entreprenariat et l’autonomisation des femmes. «  Aujourd’hui, il y a des femmes mais les jeunes filles sont plus nombreuses, 150 jeunes filles et plus de 77 femmes leaders  ont été formées et doivent former dans leurs villages respectifs, l’ approche qu’on a mis au profit des femmes avant l’arrivée de la covid-19 appelée BKL (Bafour –Kènèya- Ler) qui est une contraction de trois langues , le birifor, le dioula et le lobiri et qui veut dire en français  prendre son destin en main pour être en bonne santé et avoir de la richesse. C’est pour permettre aux femmes de s’autofinancer à partir de leur propre localité ».  Les initiatives de l’APFG ont permis à chaque groupe de femmes de développer des activités telles que les tontines, les comptes bloqués.  « A ce jour, seulement dans la ville de Gaoua, 101 femmes ont pu mobiliser 14.580.000 qu’elles doivent repartir entre elles. Parmi les cinq sous-sections de nos groupes de femmes, le taux le plus élevé est à plus de 8 millions et dle plus faible  700 milles.  Chacune a reçu entre 750 mille et 20 mille francs.  Nous sommes très satisfaits du fait qu’elles ont pu développer leurs propres initiatives et ont pu se partager de l’argent pour pouvoir mener d’autres activités » a expliqué Madame DAMIEN.

En plus de cela l’APFG a créé en son sein une structure d’octroi de credit, une structure de solidarité appeler « Boodane », à travers laquelle l’APFG a octroyé des crédits à plus de 1000 femmes qui ont pu mener des activités.  Elles arrivent à travers leurs activités à payer les frais de scolarité de leurs enfants.

Durant l’année 2020, l’APFG a abordé des thématiques dont l’entrepreneuriat, les droits des femmes, la nutrition, les violences basées sur le genre, l’excision et  la question de la participation des femmes aux élections du 22 novembre dernier.   « On a pu mobiliser plus de  80% de femmes qui ont eu leurs cartes d’électeurs . Les femmes ont besoin de beaucoup de crédit pour mener leurs activités, comme elles sont nombreuses, on n’arrive pas à les satisfaire, on les réfère dans les institutions financières » a déclaré la présidente. Elle n’a pas manqué de remercier, les partenaires techniques et financiers, les autorités, la presse pour l’accompagnement dans la réalisation de leurs activités durant l’année 2020.

 Yéri MOMO est responsable de l’association des femmes solidaires de Loropeni et bénéficiaire des offres de l’APFG.  Pour elle, cette structure se bat pour la bonne cause de la femme. « J’ai appris beaucoup de chose avec APFG.  Personnellement, ça me sert et ça sers à mes membres aussi.  Pas mal de femmes ont bénéficié de crédit avec APFG et elles ont tiré profit.  Sur le plan conseil, l’APFG nous appuie sur comment monter nos projets et gérer nos crédits afin de pouvoir aider nos maris même s’il est salarié. Donc nous dépensons nos bénéfices en fonction des priorités de la famille. J’encourage cette structure ».  

En perspectives, l’APFG envisage renforcer les moyens pour satisfaire la femme et la jeune fille.

Victorien DIBLONI



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