Le ministre des affaires religieuses et coutumières, Issaka Souwerma dans une correspondance en date du 22 juillet 2022 invite la présidente de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) à se saisir de l’ affaire dite de prêche radicale par un imam dans la région du centre sud met à mal la cohésion sociale.
Dans la correspondance signée du ministre des affaires religieuses, il ressort que l’imam de la mosquée sunnite de Gomboussougou, dans le Zoundwéogo, région du Centre-Sud aurait interdit aux femmes de sa communauté religieuse de se faire consulter par des services de santé publique lors de ses prêches du vendredi 24 juin 2022. Le communiqué précise que c’est sur la base de sources digne de foi que le ministère fait cette interpellation.
La récrimination de l’imam porte essentiellement sur l’exigence d’identification des patientes à travers le dévoilement du visage lors des consultations et le fait que des agents de santé de sexe masculin et de confession non musulmane consultent les femmes de sa communauté.
Une autre précision l’imam aurait entrepris la construction d’un centre de santé pour musulman et dont la vocation est de soigner uniquement des personnes de confession musulmane avec interdiction aux personnes de sexe opposé d’y faire des consultations médicales.
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