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Les Echos du Sud-Ouest

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Religion : L’ AES engagée pour le développement holistique de la jeune fille


L’Association Evangélique Sowtaa (AES) ouvre officiellement la 6e édition du camp des jeunes filles ce mardi 13 août 2024  à l’Institut national de formation de personnels de l’éducation (INFPE) de Gaoua. Pendant une semaine, les filles seront enseignées sur le thème : « Va avec cette force que tu as », tiré de juge 6 :14. La cérémonie d’ouverture placée sous le parrainage de l’apôtre Azaria Yaogo, a connu la présence du représentant du PDS de la ville de Gaoua Moutonbom Somé, des orateurs du camp et autorités religieuses.

« Instruit l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.» Cette recommandation biblique, l’AES sait bien la mettre en valeur. Pour cette sixième édition, elle réunit plus de deux cents filles de divers horizons pour les enseigner sur le plan spirituel, social et financier.

Selon la présidente de l’AES Dr Ini Dorcas DAH, représentée par  madame madeleine Kambou, l’objectif dans le collimateur à travers cette initiative est d’offrir aux jeunes filles les moyens de s’épanouir, de réaliser leur rêve, et leur permettre de devenir des citoyennes autonomes dans un contexte culturel souvent hostile à leur épanouissement. «Je me souviens encore de mon désarroi en voyant tant de jeunes filles abandonner leurs études, confronter à des difficultés financières ou à des situations personnelles difficiles. C’est ce constat qui m’a poussé à fonder l’AES », explique la fondatrice de l’AES.

Au cours de ce camp vacance féminin, les filles seront initiées à plusieurs activités. Ce sont des ateliers sur la gestion des finances, des séances de sensibilisation sur la gestion de la santé sexuelle et reproductive, des formations sur la gestion des conduites addictives, etc.

L’apôtre Azaria Yaogo, parrain de la présente édition épouse parfaitement la vision de l’AES. « C’est avec une grande satisfaction que j’accepte de parrainer ce camp. Je vois que c’est une source de bénédiction pour nos jeunes filles. J’apprécie tout ce que l’association est en train de faire pour l’avancement du royaume et le développement holistique des jeunes filles », a témoigné le parrain. A l’en croire, c’est dans ce genre de rencontre qu’elles pourront acquérir des compétences essentielles, renforcer leur confiance en elles et se préparer pour être des leaders de demain.

Les campeuses aux attentes louables

Les jeunes filles ne sont pas venues simplement faire de la figuration. Les attentes sont nombreuses et partagées. Mademoiselle Nathalie oho Kambou est motivée par le thème principal. « J’aimerais sortir d’ici avec une autre dimension spirituelle, faire des nouvelles rencontres et apprendre des nouvelles choses. » A l’image de Nathalie, Da oho Grâce espère repartir avec des connaissances sur le perlage.

L’AES a vu le jour en 2010 et fut reconnue par le gouvernement en 2014 avec pour fondatrice Docteur Ini Dorcas DAH. L’association œuvre pour l’épanouissement et la prospérité économique, sociale et culturelle de la femme et de l’enfant.

Somé Sansan, le petit soleil



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