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Les Echos du Sud-Ouest

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Région du sud-ouest: Les forces vives pour une sanction à la hauteur du forfait


 Les populations de la région du Sud-ouest désapprouvent et condamnent les évènements tragiques survenus à Banlo dans la commune de Bouroum-Bouroum le 27 Aout. Elles l’ont exprimé ce samedi 4 septembre à travers une marche pacifique de recueillement. Objectif présenter les condoléances aux familles de l’ensemble des victimes de ce drame et protester publiquement contre cette barbarie. Elles ont à cet effet transmis un message au gouvernement, reçu par le secrétaire général de la région.  

Partis du Haut-commissariat de Gaoua, Les forces vives, Organisation de la société civile et communauté du sud-ouest à travers cette marche pacifique ont exprimé leur désapprobation suite aux actes de lynchage à mort des agents du Centre de Contrôle des Véhicules automobiles (CCVA).

Devant le secrétaire général de la région ,  les marcheurs sont venus porter un message dont le contenu est livré par Justin PALENFO. « Nous nous sommes donnés le devoir et l’obligation morale de venir vers vous pour : premièrement présenter nos sincères et douloureuses condoléances aux familles de l’ensemble des victimes de ce drame. Deuxièmement protester publiquement contre cette forme de barbarie vindicative créatrice de désolation et de désolation à même d’indigner toute une communauté innocente porteuse de paix et dont la grande partie était loin des faits. Troisièmement inviter les populations du Burkina Faso à la tolérance au pardon et à la fraternité légendaire de notre pays » a-t-il déclaré.

Il faut agir et vite

Les forces vives du sud-ouest et les populations par la voix de leur porte-parole interpelle les structures compétentes à prendre des mesures idoines « Que les structures s’investissent pour la saisine et le traitement diligent de ce dossier afin de sanctionner sans réserve les coupables et d’apaiser nos cœurs meurtris… ». Pour le secrétaire général de la région du sud-ouest Aboubacar TRAORE représentant le gouverneur, cette marche doit faire tache d’huile à tous les niveaux. Il a de ce fait souhaité de tout son vœu que « plus jamais ça ne se passe au Sud-ouest ».

Autorités Coutumières et religieuses présentes à cette marche tout en condamnant les actes de violence et de lynchage ont prêché la tolérance et le pardon pour un Burkina de paix où il fait bon vivre. « Nous sommes des artisans de paix. La région du sud-ouest n’a pas besoin de violence pour son développement. C’est pourquoi nous nous associés aux marcheurs pour dire plus jamais ça » a soutenu Enoch SIB, président du conseil national Exécutif des Eglises Protestantes Evangéliques du Burkina. L’Evêque de Gaoua Ollo Modeste KAMBOU, l’Iman Moussa DAO de la FAIB et Samssa YOUL représentant le chef de terre de Gaoua ont tous interpellé la population à promouvoir la paix et la cohésion sociale. « Non à la stigmatisation des communautés » « sauvons l’honneur de cette belle cité en arrêtant les actes de barbaries », sont entre autres messages que l’on pouvait lire sur les pancartes et banderoles des marcheurs.

Sié Michael DAH



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