« Le rôle du CIEODH dans la promotion et la protection des droits humains », c’est sous ce thème que la Direction Régionale des Droits Humains, de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix à travers le Centre d’Informations, d’écoute et d’orientation des droits humains a initié ces 23 et 24 décembre 2024 à Gaoua un séminaire sur les droits humains et les mécanismes d’écoute au profit de 80 personnes issues des Organisations de la Société Civile, de Personnes Déplacées Internes et des populations hôtes. Cette initiative placée sous le leadership de Woubar Mètuor Somda Directeur Régional des Droits Humains, de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix du Sud-Ouest vise à inciter les différents participants à une synergie d’action dans le processus de protection des droits humains.
Connaître son rôle dans la société, dans la promotion et la protection des droits humains est plus que jamais indispensable pour la consolidation de la paix dans toutes nations. Consciente de cela et soucieuse du respect des droits humains et du retour de la paix au Burkina Faso, la direction régionale des droits humains, de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Sud-Ouest a invité tous les acteurs de la société civile et autres couches sociales à mutualiser les efforts pour la promotion et surtout la protection des droits humains et à œuvrer inlassablement pour la bonne marche de la société au regard de leur dynamisme. « l’objectif est d’inciter les différentes parties à une synergie d’action parce que la promotion des droits humains nécessite une concertation franche de tous les acteurs. C’est également un cadre de partage et mutualisation d’expérience que nous voulons instaurer afin de permettre aux uns et aux autres de pouvoir innover dans leurs approche face aux services publics », a introduit Woubar Métuor Somda, directeur régional des droits humains.
Durant c’est 48 heures, les communicateurs se sont d’abord appesantis sur le rôle et la nécessité de collaboration des OSC en matière de protection des droits humains avec la direction des droits humains, ensuite sur les attributions des services d’information, d’écoute et d’orientation des droits humains, et enfin sur la situation des PDI de la ville de Gaoua. Cela a permis aux participants de repartir désormais outillés sur les questions de droit humains et surtout sur leurs responsabilités à prendre.
« Je retiens qu’entant que OSC, nous devons nous réorganiser, avoir des collaborations actives et surtout nous tracer des plans d’actions avec des objectifs bien précis. L’administration à elle seule ne peut pas tout faire. Si nous nous engageons et mettons ensemble nos énergies, nous irons loin», a précisé madame Koadima/Gbangou Rachelle, membre de la coordination régionale des femmes du Sud-Ouest. La question de gestion des cas et de l’écoute à retenu l’attention de l’attaché des affaires sociales Amidou Traoré. « Quand une personne qui a des problèmes est bien accueillie et bien écoutée, elle se sent à l’aise et expose minutieusement son problème. Je retiens qu’en la matière nous devons faire preuve de professionnalisme et de confidentialité. Ce qui permettra aux gens de s’ouvrir en nous en cas de problème» a-t-il confié.
Pour y arriver les structures associatives doivent avoir une collaboration franche non seulement avec la population mais, aussi surtout avec la direction des droits humains car l’ignorance des droits humains par les populations empiète leur épanouissement. C’est pourquoi le Directeur Régional des Droits Humains, incite toutes les parties prenantes à être des ambassadeurs de la promotion et la de la protection des droits humains. Ainsi il a invité les associations à se réorganiser en formant leurs membres, a avoir un siège avec les documents nécessaires, à suivre constamment l’actualité, à avoir des cellules de prise en charge et avoir un cadre de concertation en matière d’écoute. À cette occasion, une opération de collecte de sang a été faite dans le but de sauver des vies.
Wonomana DA & Antoine BICABA
