Après le lancement officiel, le 2 janvier 2025, des travaux de construction de 40 amphithéâtres pour les universités et centres universitaires du Burkina Faso, à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou, place à la remise des sites de réalisation. Ce lundi 6 janvier 2025, les responsables du Centre universitaire de Gaoua ont officiellement remis le site de construction à l’entreprise chargée de mener les travaux.
Dans le cadre de sa politique visant à offrir une éducation de qualité à tous, le gouvernement burkinabè a initié la construction d’infrastructures modernes pour les universités du pays. À terme, 40 amphithéâtres seront réalisés sur cinq ans, dont 12 prévus pour 2025. Le Centre universitaire de Gaoua figure parmi les bénéficiaires de cette première phase.
« Il s’agit d’un complexe comprenant un amphithéâtre de 500 places et un bâtiment de type R+2 comportant des salles de classe pouvant accueillir entre 50 et 200 étudiants, des bureaux pour le personnel enseignant et administratif ainsi que des laboratoires », a détaillé le Dr Raymond Ouoba, coordonnateur technique de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous (IPEQ).
Pour le Centre universitaire de Gaoua, ce projet constitue une véritable réponse à ses besoins pressants en matière d’infrastructures. Le Dr Gaston Dabiré, chargé des études au CUG, a salué cette initiative qui s’inscrit dans le processus d’autonomisation du centre. « Nous sommes ravis de cette avancée, car ce projet est aligné avec notre ambition d’autonomiser le centre universitaire par rapport à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso. Nous appelons cependant l’entreprise en charge des travaux à respecter les normes de construction afin de garantir des infrastructures de qualité qui amélioreront les conditions d’apprentissage des étudiants », a-t-il déclaré.
La réalisation de ce complexe est estimée à deux milliards huit cents millions de francs CFA (2 800 000 000 FCFA), selon Dr Raymond Ouoba. Ce dernier a également lancé un appel à l’ensemble des parties prenantes pour qu’elles s’impliquent pleinement dans le processus, dans l’intérêt des étudiants et du système éducatif burkinabè.
À l’issue de la remise du site, l’entreprise contractante s’est engagée à démarrer les travaux dans les meilleurs délais et à livrer l’ouvrage dans un délai de neuf mois, en dépit des contraintes climatiques liées à la saison des pluies.
Wonomana DA & Antoine BICABA