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Les Echos du Sud-Ouest

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Protection de l’environnement au Burkina : la stratégie nationale REDD+ validée


Le secrétariat technique national REDD+ a initié les 25 et 26 août 2022, l’atelier national de validation de la stratégie nationale REDD+ du Burkina Faso. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’environnement, de l’énergie et de l’eau.

Deux jours durant, les participants à cet atelier national ont examiné, amendé et validé le projet de la stratégie nationale REDD+.

Pour Batiéné Mamadou point focal REDD+ du Burkina, la mise en œuvre REDD+ est constitué de trois phases. Il s’agit de la phase de préparation, d’investissement et une phase de paiement aux résultats. L’élaboration de la stratégie fait partir de la phase de préparation. Cette phase consiste à l’élaboration des documents dont l’élaboration d’un niveau de référence des forêts/niveau d’émission de référence des forêts, la mise en place d’un Système national de surveillance des forêts (SNSF) et la mise en place d’un Système d’information sur les sauvegardes (SIS).

. Après cette étape, il s’agira pour le Burkina d’aller à la deuxième phase qui sera marquée par des investissements. Les domaines concernés sont l’agriculture, l’élevage, les mines, la bonne gouvernance etc. L’objectif de ses investissements vise à protéger les forêts et prévenir la dégradation des forêts.

Situation alarmante selon la patronne du département

A la cérémonie de lancement tenue le 25 Août 2022 dans la salle de conférence de Royal Beach, Dr Maminata TRAORÉ/ COULIBALY, la ministre de l’environnement, de l’énergie et de l’eau a fait des révélations sur l’état de santé de nos forêts. Mme la ministre a signifié que le Burkina Faso perd environ 247145 ha de forêt chaque année. Elle ajoute qu’entre 2002 et 2013, le pays a perdu en moyenne 460950 ha selon le rapport sur la neutralité en matière de dégradation des forêts. C’est pourquoi elle a indiqué que le projet de stratégie nationale REDD+ d’orientation et de planification répondant aux priorités nationales. La cheffe du département a saisi l’occasion pour saluer le travail abattu par les experts impliqués. Elle précise que l’élaboration de la stratégie est un long processus et participatif. Selon elle, l’élaboration de la stratégie est un signal fort donné par le Burkina à la communauté internationale et montre la volonté du gouvernement à respecter les conventions « Elle montre notre volonté à nous engager dans la sauvegarde de l’environnement et à laisser un cadre saint à nos générations futures. La mise en œuvre de certaines actions permettront également d’engranger des ressources financières pour le pays » a-t-elle conclu.

Faut-il le rappeler, le Burkina Faso est le seul pays sahélien admis dans le processus REDD+ en 2013 qui était destiné aux zones forestières.

Dalou Mathieu Da



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