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Les Echos du Sud-Ouest

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Promotion du Faso Dan Fani : l’Association EDEC mobilise et sensibilise les acteurs du Sud-Ouest pour consommer local


Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, accueille les 29 et 30 novembre 2024 une campagne de sensibilisation organisée par l’Association Eduquer pour Développer – Éveil de Conscience (EDEC). Cette initiative, centrée sur la promotion du fil national pour la confection du Faso Dan Fani, vise à encourager la consommation locale et à lutter contre les importations de fils et de pagnes contrefaits. La cérémonie d’ouverture, présidée par le Secrétaire Général de la région du Sud-Ouest, Robert Zoungrana, a réuni des responsables régionaux, des leaders d’associations de tissage et des commerçants.

La politique de promotion du « consommons local » dépasse le cadre alimentaire pour inclure l’art vestimentaire. Pour EDEC, le Faso Dan Fani incarne non seulement le savoir-faire burkinabè, mais aussi une étape cruciale vers la souveraineté nationale.

Abdoulaye Koanda, directeur de l’association, souligne :« EDEC est ici pour partager son expérience et promouvoir l’utilisation du fil local afin qu’un fil étranger ne vienne plus habiller les Burkinabè. Avec FILSAH, notre usine nationale de production de fil de coton, nous avons les capacités nécessaires pour répondre à la demande. ».Cette campagne vise également à sensibiliser les acteurs locaux sur les défis liés à l’approvisionnement en fil et sur les opportunités d’amélioration pour garantir la qualité et la disponibilité du produit.

Un partenariat avec les autorités locales pour un objectif commun

L’initiative d’EDEC s’inscrit dans la continuité des efforts du gouvernement en matière de développement endogène. Robert Zoungrana, représentant le gouverneur, a salué cette démarche :« Nous sommes engagés dans une dynamique de reconquête de notre souveraineté, et cela passe par des actions concrètes comme celles d’EDEC. Promouvoir le Faso Dan Fani, c’est promouvoir notre identité nationale et soutenir notre économie.

Les échanges avec les participants, dont de nombreuses tisseuses et commerçants, ont mis en lumière les défis auxquels fait face l’industrie textile locale. Mariam Poda, présidente de l’Union des Tisseuses du Sud-Ouest, a insisté sur la nécessité pour FILSAH d’améliorer ses services : « Nous saluons cette initiative, car elle répond à nos préoccupations en matière d’approvisionnement. Nous demandons à FILSAH d’améliorer la qualité du fil, de le teindre pour nous et de garantir sa disponibilité afin de faciliter notre travail. »

 

Awonomana Da



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