L’association Fô-yiir a organisé le samedi 14 avril 2018 à Gaoua , la troisième édition du festival « le village en ville ». Cette édition a connue la participation de plusieurs troupes traditionnelles de la région. Cadre de promotion culturelle, il a été parrainé par le député Tahirou Barry.
C’est la cour des écoles centre A et B de Gaoua qui a servi de cadre pour la tenue de la troisième édition du festival « le village en ville » organisé par l’association fô-yir ce festival vise plusieurs objectifs selon son président Sansan Firmin DA « Nos objectifs cette année c’est de toujours promouvoir la culture et la valoriser. Cette culture qu’on doit valoriser il faut qu’on la pérennise. Les générations à venir pourront bénéficier de cette culture ». Il se dit satisfait de la mobilisation. En effet la population de Gaoua et ses environs est sortie nombreuse pour prendre part à cette nuit culturelle. Dans sa majorité jeune, les spectateurs ont accompagné les différentes troupes par des pas de danse savamment orchestrés comme pour dire qu’ils sont en ville mais ils s’intéressent toujours à leur culture. Les différentes troupes traditionnelles venues de Batié, de Bondigui, de Ouo et les artistes tradi-modernes ont tenu le public en haleine jusqu’à 23 heures.
Pour le parrain, le Député Tahirou Barry, c’est une belle initiative à saluer. Ce festival permet selon lui de promouvoir les rites du terroir. « Quand les rites du terroir sont préservés,c’est la culture dans son ensemble qui est sauvegardée. C’est une très belle soirée, on ne s’est pas du tout ennuyé. Vous avez vu le monde qui s’est déplacé, il y a eu une forte adhésion à cette fête » a-t-il ajouté. Tahirou Barry se dit disponible à accompagner cette initiative.
Ollo Joachin Kambou est venu de Gbomblora pour assister à ce festival. « J’ai aimé cette initiative, je salue les promoteurs. Je pense que c’est dans ce sens que l’on pourra améliorer ou sauvegarder notre culture » s’est-il réjoui. Il a aussi invité les promoteurs à fouiller dans les villages où se trouvent des talents cachés qu’il faut promouvoir. Il a également souhaité que beaucoup plus de troupes puissent participer à cette fête. Cependant les organisateurs ont évoqué le manque de moyens ce qui leur a obligé à se limiter à quatre troupes de danse. « On n’a pas de soutien, on n’a pas de partenaire. C’est de l’effort que nous fournissons pour pouvoir pérenniser cette culture. Nous attendons que le Ministère de la culture nous accompagne » a dit Sansan Firmin DA. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la quatrième édition.
Dar Flavien DA