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Les Echos du Sud-Ouest

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Marche de carême de l’aumônerie des scolaires et étudiants de Gaoua : « il faut dire NON à ce qui ne va pas dans le sens de la vie chrétienne »


L’aumônerie des scolaires et étudiants de la paroisse cathédrale de Gaoua a entrepris une marche de carême ce dimanche 04 mars 2018 à Bakonon, village situé à la sortie de la ville, sur l’axe Diébougou. Venus des différentes écoles, collèges, lycées et grandes écoles, les jeunes de la paroisse ont voulu par cette marche exprimer leur volonté à suivre les pats de Jésus Christ. Heureux d’accompagner la jeunesse sur ce chemin, l’évêque du diocèse de Gaoua, mon seigneur Modeste KAMBOU, a marqué de sa présence pour présider la célébration eucharistique. Il nous explique le sens du carême, l’essence de la marche et les pratiques à observer en ce temps de carême, dans les lignes qui suivent.

 

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Venant du Latin ‘’quadragésima’’, le mot carême exprime quarante ; quarante jours de marche et de conversion, de préparation à la fête de pâque, la plus grande fête du chrétien catholique. Ces quarante jours de prière intense, de pénitence et de partage viennent nous préparer à cette grande fête. Le temps de carême est donc un moment de conversion, un temps pour mettre de l’ordre dans sa vie.

Durant le temps de carême, il y a des efforts que l’on s’impose pour pouvoir progresser sur le plan spirituel. Parmi ces efforts, il y a la marche de carême qui est un moment où on fait de l’effort sur soi-même. Le fait de marcher exprime de la pénitence. La marche rappelle le peuple de Dieu qui a marché dans le désert pendant quarante ans, qui s’est purifié et qui a progressé. A travers cette marche, on veut monter à notre corps qu’on a besoin de purification. D’où le choix de l’évangile de saint Mathieu, à l’occasion, qui nous permet de découvrir la bible, le nouveau testament et de se préparer spirituellement en tant que jeune. Aussi en se retrouvant entre jeunes, on se partage des idées et s’encourage à réussir sa vie de chrétien.

 Le temps de carême est le temps des trois ‘’P’’. ‘’P’’ pour la Prière, le Partage et la Pénitence. Ce sont là, les pratiques que l’on doit observer au cours des quarante jours. En effet, le temps de carême est le moment où on doit prier beaucoup plus intensément. Au-delà de nos prières quotidiennes, il faut davantage lire la bile, méditer la parole de Dieu, réciter le chapelet, allé à la messe, aux chemins de croix, … C’est également un moment de partage, un temps d’aumône où il faut faire beaucoup plus attention au plus pauvres. Il faut donc partager ce que nous avons comme argent ou biens avec les démunis, les malades, les prisonniers, … Enfin, le jeûne ou temps de pénitence est un effort fais sur soi pour maitriser son corps. Et, pour le chrétien, le jeûne du temps de carême est obligatoire  le mercredi de centre et le vendredi saint. Pour ce qui est des autres vendredis, l’abstinence est requise.

Mon seigneur Modeste KAMBOU, évêque du diocèse de Gaoua

L’évêque dit beaucoup compter sur la jeunesse, notamment, celle de Gaoua, car elle constitue l’avenir du Burkina Faso et celle de l’église. Alors, il les interpelle à dire non à certaines choses, à ce qui ne vas pas dans le sens de la vie chrétienne, de l’épanouissement du jeune chrétien. Mais aussi et surtout à dire oui à ce qui permet d’épanouir les jeunes,  à ce qui les permet de vivre unis et ensemble dans l’harmonie et la cohésion sociale, d’aider la société à aller de l’avant et de devenir meilleure. Il les encourage à aller de l’avant et leur dit : ‘’sursum-corda’’, pour dire élevons nos cœurs.

Narcisse SOME




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