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Les Echos du Sud-Ouest

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Lutte contre le terrorisme: Les hommes et femmes de média capacités sur la communication en temps de crise


Dans le but de lutter contre le terrorisme et l’extrémiste violent, le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), conformément à ses missions a réuni à travers la Direction Générale de la Communication et des Médias (DGCM) les acteurs des médias et de la communication. L’objectif visé,  amener les hommes et femmes de média à mieux comprendre et traiter la question sécuritaire. Tenu les 18 et 19 juillet à Gaoua sous le thème « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôle et responsabilité des professionnels de l’information et de la communication dans la promotion de la paix et de la cohésion social », cette conférence était présidée par M. Nestor Kahoun conseiller du Ministre de la Communication, de la Culture, des arts et du Tourisme. 

Dans un contexte de sécurité difficile que vit le Burkina depuis 2015, le MCCAT à travers la DGCM réuni chaque année les acteurs de l’information dans le but de mieux comprendre les enjeux et les défis liés à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Dans leurs conférences, les professionnels de l’information et de la communication sont appelés à promouvoir la paix et la cohésion social. C’est dans cette optique que s’inscrit la présente conférence, qui a pour thème : « Lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso : rôle et responsabilité des professionnels de l’information et de la communication dans la promotion de la paix et de la cohésion social ».

Baba HAMA, journaliste-écrivain, ancien ministre .

Gardiens de la société, catalyseur du changement, lien vital entre le public et le pouvoir, ce sont entre autres les rôles du journaliste à en croire Baba HAMA, journaliste-écrivain, ancien ministre . Pour M. HAMA , le journaliste a en principe le pouvoir de transcender les divisions ethniques et historiques, en mettant en lumière les valeurs. Il doit fournir les informations objectives et équilibrées sur le terrorisme. L’ancien ministre rappelle aussi que chaque journaliste doit faire preuve de patriotisme.

Pour monsieur Aboubacar Traoré, Directeur Régional de la Communication du sud-ouest, l’objectif de cette conférence est assez clair. « Il s’agit de mobiliser les journalistes et les communicateurs dans la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble, et surtout proposer des solutions communicationnelles pour lutter contre les discours subjectifs prônés par les terroristes ».

Il renchérit en ces termes. « Je nourris le secret espoir qu’au soir de nos échanges, les participants ici présents auront plus d’engagements et proposeront des solutions pour appuyer la lutte contre l’extrémisme violent, afin que le Burkina Faso redevienne un havre de paix. Je reste convaincu qu’ensemble, nous relèverons ce défi ». 

A l’instar de ce dernier, le représentant du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme lance un appel à l’endroit des acteurs de l’information et de la communication. « J’appelle les acteurs de l’information et de la communication à faire front commun contre la désinformation et la diffusion des fake-news qui sont légion dans notre pays ». Pour M. Kahoun ce sont les armes utilisées par les terroristes pour semer la peur, la division, et la psychose au sein des populations et des forces combattantes.

Au soir de cette conférence publique, les participants venus de diverses localités sont satisfaits. C’est le cas du journaliste reporter Issouf Ouédraogo du journal libre info. « Quand le pays traverse une situation difficile, il faut qu’on s’accorde sur un canevas pour permettre d’accompagner réellement le pays dans cette situation. Il faut comprendre que la donne à changer et qu’il faut réadapter certaines choses dans la manière de faire pour accompagner l’état. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut mettre en cause les règles de travail. Il ne faut plus prôner les messages subversifs, les messages de haine etc. ». Issouf Ouédraogo appelle les burkinabés à la résilience.

L’ensemble des participants s’accordent au sortir de cette session de formation à multiplier les messages de paix et de cohésion sociale dans leurs communications quotidiennes.

Nicolas SOME




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