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Les Echos du Sud-Ouest

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Lutte contre le terrorisme: Le commissaire de police Dolly Réné galvanise les soldats à travers ces proses


Le commissaire principal de police Dolly Réné  dans ce poème intitulé « MONOLOGUE D’UN SOLDAT » évoque et rappelle le combat mené par les forces de défense et de sécurité. Il rappelle les débuts difficultés dans ce combat, les difficultés et l’engagement sans faille des soldats à venir à bout des forces du mal. Lisez plutôt!

AVANT, OUI AVANT,

Je trébuchais et quelques fois je tombais,
Je n’étais pas un grand lutteur,
Je n’osais pas me battre avec n’importe qui,
Je fuiyais la violence, je n’étais pas audacieux comme les « microbes d’Abidjan » qui savaient se défendre par tous les moyens.

Je ne partais pas à la chasse,
Je ne prenais pas le risque d’affronter l’inconnu, ni dans la forêt, ni dans l’eau,
Je n’aimais pas la vie rudimentaire,
Je ne supportais pas la faim.

AVANT, VRAIMENT AVANT

J’adorais les légendes comme celle de Haïlé Selassié 1er, racontant l’éviction des envaillisseurs,
J’aimais entendre les prouesses des vétérans,
J’adorais les chants glorieux de mes aïeux triomphateurs.

Mon esprit se transportait dans le temps pour revivre la résistance de Samori Touré et les Sofas, qui avec intelligence et détermination déjouaient et défiaient l’impitoyable colonisateur;
Mon esprit voyageait pour s’inspirer du courage infaillible de la reine Saraounia,
Quel bonheur d’être témoin de la déclaration solennelle du triomphe de Soundiata Keïta!
Quel bonheur de vivre dans l’harmonieux royaume des mossé!

AUJOURD’HUI, OUI AUJOURD’HUI,

Je connais mes faiblesses et mes forces, mes qualités et mes défauts.
Mâture ou immature, peu importe, je suis un humain avec ses états d’âme:
Sensible malgré mes folies, je connais la peur,
Je connais le chagrin.
Souvent négligent ou maladroit parfois,
Je connais les échecs.
Je connais la tristesse quand les événements me bouleversent.

MAINTENANT, PLUS QUE JAMAIS,

J’écris ma propre légende,
Plus d’angoisse, le devoir m’appelle,
La nation compte sur moi et me bénit,
Je suis à présent le principal acteur, le rempart d’un peuple meurtri.
La bonne cause me donne des ailes.
Je suis l’ultime recours et je le demeure je le sais;
Je porte l’espoir de tout un peuple,
Pour cela, mon engagement n’a pas de limite.
Il est reconnu par tous comme le sens de sacrifice et cela fait de moi un honorable citoyen. Citoyen honorable par ma dévotion, par mon mental d’acier qui surpasse mes défauts en tant qu’individu.
Digne héritier de mes ancêtres, je combats avec fierté pour protéger mon père, ma famille et la nation.
Mes sentiments sont dominés par le seul et unique but: la lutte pour le salut de la nation.
Plus de sommeil, plus de doux rêves,
Je n’ai pas de choix, mes passions importent peu.

EN BON COMBATTANT,
Le fusil sur les épaules, l’œil du tigre sur sa cible, le flaire et l’agilité du lion, dans ma planque, je suis un indomptable prédateur affûté,
Je le suis par la force des choses,
Je n’ai pas peur de la grande faucheuse.

Je ne suis pas seul, je ne suis pas singulier, nous sommes nombreux,
Je puise ma force dans le tréfond de mon âme, en mémoire des valeurs défendues par nos ancêtres. L’honneur, le courage et la dignité sont aussi nos valeurs héréditaires.

Je tire ma force dans l’union sacrée des groupes de combattants.
Je ne redoute aucun danger lorsque je suis en compagnie de mes vaillants frères d’armes,
Nous veillons les uns sur les autres,
Tous pour un, un pour tous,
Avec le même état d’esprit, ténacité et combativité, l’ennemi est contraint de capituler ou périr.

Commissaire principal de police Sami Réné DOLLY



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