L’ ordre des Sage-femmes/Maïeuticiens du Sud-Ouest, tient ce vendredi 11 mars 2022, une conférence de presse. Cette conférence fait suite à l’illégalité depuis 2018, de l’ordre national des instances dont il régi. « Nous demandons à la présidente du Conseil National de l’Ordre des Sage-femmes/Maïeuticiens de rendre sa démission » a déclaré les conférenciers avec à sa tête, René PODA Vice-président du conseil régional des Sage-femmes/Maïeuticien du Sud-Ouest
En conférence de presse ce vendredi 11 mars au Centre jeune du District sanitaire de Gaoua, les Sage-femmes et Maïeuticiens du Sud-Ouest donnent leur lecture sur la situation qui prévaut au niveau du conseil national de l’ordre des Sage-femmes et Maïeuticiens (CNOSFM) et de ses démembrements régionaux au Burkina Faso. Conscient de l’importance de la place des Sage femmes dans le parcours de santé des femmes et soucieux de permettre à ces professionnels de santé d’assurer pleinement leur mission de santé publique, l’ordre des Sage femmes, bien au-delà de sa mission régulatrice, se donne pour objectif de permettre aux femmes de faire valoir leurs droits et leurs choix. D’où la création de l’ordre national des Sage femmes/ maïeuticiens, qui regroupe toutes les Sage-femmes et tous les Maïeuticiens devant exercer leur art, l’art de maïeutique au Burkina depuis Septembre 2008.
Malheureusement, cette vision combien noble n’a pu être portée. Devant les Hommes de médias et le président du conseil régional des OSC du Sud-Ouest, ils dénoncent la mauvaise organisation au sein du conseil national. En effet, un dysfonctionnement criard dans les différentes instances nationales et régionales résulte de l’amputation pour la plupart des bureaux de nombreux membres pour plusieurs raisons. Selon les conférenciers, « certains membres ont privatisé le conseil national des Sages-femmes. Ce qui a conduit à la démission des membres puisque le bureau de onze (11) membres dont le mandat de 03 ans est expiré le 15 mai 2018 n’a pas pu fonctionner. » A ce jour à en croire les conférenciers, le bureau ne compte que 02 membres dont la présidente et la vice-présidente. « Actuellement on ne peut pas payer nos cotisations annuelles et bénéficier de nos droits. Nous voulons un ordre dynamique qui prend en compte les aspirations de tous » selon Souleymane DICKO. Une situation qu’ils qualifient, après son examen clinique minutieux de myopie car certains membres de bureau ignorent royalement ce qu’est l’intérêt général au bénéfice de la profession de Sage-femme : ils n’ont d’yeux que pour leurs intérêts privés.
Après avoir mesuré le taux de morbidité, le conseil dit, à travers une pétition, lancée le 15 Février 2022 sous le titre « agir pour resusciter l’ordre des Sages-femmes femmes/Maïeuticiens du Burkina ». Cette pétition a intéressé 1 379 Sage-femmes en 2 semaines.
Le conseil de l’ordre des Sages-femmes selon les conférenciers doit renaitre de ses cendres, il nous concerne tous. C’est pourquoi disent-ils avec la plus forte énergie positive « non à la caporalisation, à la mise à mort volontaire de l’ordre des Sages-femmes / maïeuticiens »
Plusieurs activités sont donc menées à cet effet dont la pétition et la présente conférence de presse.
Bonbagnè PALENFO