Des journalistes de plusieurs médias ont participé à une formation sur les techniques et exigences rédactionnelles en période de crise ce jeudi 25 juillet 2024 au Conseil Supérieur de la Communication. L’initiative est de la presse en ligne Moussonews, représentant ainsi l’Acte 2 de l’année 2024 de ses activités trimestrielles.
« Le Burkina Faso traverse une période marquée par des situations sécuritaires difficiles sans précédent. Une situation qui exige de notre part une réponse adaptée tant sur le plan sécuritaire que sur le plan de l’information. En tant que garant de l’information et de la communication, nous avons un rôle crucial à jouer dans la gestion de cette crise. Le journaliste en tant que pilier de la démocratie et de la liberté se doit d’être à la fois rigoureux et sensible. Il doit informer le public de manière précise et équilibrée. » a indiqué dans son discours d’ouverture, le directeur de cabinet du conseil supérieur de la communication, Fousséni Kindo, représentant le ministre de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Cette formation est donc une aubaine pour les hommes et femmes de médias.
La Journaliste et directrice de publication du média Moussonews, Basseratou Kindo, prend la parole en precursseuse. Elle informe que lorsqu’on fait un tour sur le géant moteur de recherche GOOGLE, les images sur le Burkina ne donnent point satisfaction.
Écrire sur le Burkina est une nécessité a-t-elle fait savoir. Ce qui constitue d’ailleurs son cheval de bataille à travers la présente formation. Pour elle, malgré le contexte sécuritaire difficile, les journalistes doivent laisser voir que le peuple Burkinabè reste résilient.
« Il faudrait que le journaliste arrive à écrire positif sur le pays. Au regard de ce qui se dit ailleurs sur le Burkina , on a l’impression que le pays est inhabitable. Pourtant nous y sommes .» lance la directrice de publication.
A cet effet, trois communications sont inscrites dans le chronogramme pour aboutir aux objectifs escomptés. La première communication est assurée par l’enseignant en journalisme et directeur de publication du média Libreinfos, Albert Nagreogo. Il a passé en revue le choix du sujet, le repérage de l’angle, la narration…
À sa suite, l’enseignant en journalisme et communication, monsieur Baba Hama tient les rênes de la communication, détaille les techniques de rédaction avec une attention particulière sur les principes de base de l’écriture journalistique. L’ancien ministre de la communication a beaucoup enseigné sur les temps de conjugaison, avant d’inviter les hommes de presse a être court et concis dans la rédaction.
La communication finale portait sur le journalisme de solution(SoJo) avec pour speaker le spécialiste en médias et climat et SoJo, Frank Pougbila. Il s’est agi pour lui de mettre à nu ce genre journalistique qui était très peu connu par un grand nombre de journalistes. Selon ses dires, le journalisme de solution se concentre sur la couverture des solutions aux problèmes sociaux, politiques, économiques , plutôt que de se contenter de rapporter les problèmes eux-mêmes.
Telles furent les présentations faites et les participants d’applaudir. Zoerim désiré Sawadogo du média Noorinfos est tout émoustillé. « J’ai aimé deux choses. Primo la présentation de Baba Hama portant sur les temps de conjugaison. Souvent on faisait la confusion du temps. Avec sa communication j’ai appris comment gérer le temps dans mes articles.
Secondo, il s’agit de la communication de Frank Pougbila. Avant la formation je n’avait pas assez d’informations sur le journalisme de solution. Je vois aujourd’hui qu’au delà des critiques , on peut penser solution. » s’est-il réjoui.
Somé Sansan, le petit soleil