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Les Echos du Sud-Ouest

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JEUNE MIROIR DU SUD-OUEST : Sambèterfa Sylvestre Somé, un modèle de réussite dans la restauration et l’hôtellerie dans le Sud-ouest


Sambèterfa Somé est un entrepreneur qui de par son  dynamisme, fait parler de lui depuis 2015  dans la région du Sud-ouest. Cela fait neuf ans maintenant qu’il a pris son destin en main lorsqu’il ouvrait le Maquis ‘’Le Verger’’ à Gaoua. Aujourd’hui, il est propriétaire de l’auberge Bafuji à Gaoua  et  du maquis ‘’Ambassade’’ dans la cité de la terre blanche (Diébougou). Très inspirant pour la jeunesse, Bafuijiinfos.com fait un zoom sur lui.

Sambèterfa Somé est un jeune dynamique de la ville de Gaoua qui n’est plus à présenter. Son business lui confère cette popularité. Des gaouavillois aux voyageurs ou missionnaires qui foulent la cité de Bafuji, nombreux se sont restaurés ou rafraîchis au verger de sylvestre. Du riz gras au poulet au gésier ou au spaghetti en passant par les différentes marques  de boissons , le verger est un cadre idéal pour bavarder entre amis ou parler affaires. Sylvestre a donné vie à un endroit qui ne produisait que des mangues et méconnu des gaouavillois  si ce n’est les propriétaires.

Les responsabilités obligent Sylvestre à se lancer dans l’entrepreneuriat

Titulaire du Brevet d’étude du premier Cycle, il a décidé de prendre son destin en main après trois tentatives vaines aux recrutements des concours directs. En 2012, il sera appelé à assumer ses responsabilités en tant qu’ainé de la famille après le rappel à Dieu de son géniteur. Il se lance alors dans les affaires en se concentrant plus dans la boutique familiale qu’il va par la suite varier les articles avec la vente des unités, la librairie, les impressions. « Depuis j’étais petit, je voulais entreprendre », précise Sambèterfa Somé.

Le temps passe et les responsabilités s’alourdissent sur ses épaules. En 2015, ce jeune ‘’grouilleur’’ cherche une autre issue.  Il décide alors de tracer son propre chemin. Et tout part d’un constat. « Un jour quelque chose m’est venue en tête.  Je partais vers le lycée Bafuji, et j’ai vu le coin. Je m’interroge, est-ce-que ce coin ci n’est pas exploitable ? », s’est-il interrogé. Et la réflexion se menait sur quel projet mettre en place dans ce bas-fond. Il décide de mettre à contribution un de ses proches. « Je suis allé un jour j’ai appelé un ami pour m’accompagner quelque part. Il n’a pas hésité. On est allé et nous sommes rentrés dans les buissons. L’eau même jaillissait toujours. Et je lui ai dit voilà, j’ai trouvé quelque chose ici et je lui ai demandé si je faisais un petit maquis ici ? Il dit ça ne coûte rien d’essayer. C’est là je suis parti et j’ai expliqué à la maman, elle est venue regarder et elle a dit si je peux faire, il n’y pas de souci. Et c’est de là qu’est partie l’idée », relate Sylvestre Somé. Dès lors, il mobilise machettes, dabas, pelles, râteaux et tout ce qui pouvait lui être utile pour l’aménagement. Après transformation de la ‘’forêt’’ en une clairière, il installe un kiosque pour un début . L’ouverture de cette mini buvette eut lieu le 07 novembre 2015. Et petit à petit, le nouvel entrepreneur voit son rêve se réaliser mais, les difficultés restent une évidence au regard de l’état du terrain. « ça  n’a pas été facile. Au début le coin était vraiment marécageux. Des véhicules se sont embourbés ici. Il n’y avait pas les moyens, je lavais les verres, je classais les chaises et je servais moi-même. », se souvient-il. Mais, il ne lâche pas prise. Sa patience, son courage et sa confiance ont été ses armes de conquête du bonheur. Doucement mais surement, Sylvestre Somé ajoute la terre à la termitière. Il agrandi son espace et il érige son entreprise qu’il baptise ‘’Maquis Le Verger’’. Ainsi, ce vaillant et audacieux est passé de gérant-serveur à patron. Visionnaire, il ne croise pas les bras. Il met toujours la main à la patte pour faire prospérer ses affaires. Après cela, il met en œuvre le projet de cuisine. Sylvestre propose en même temps à ses clients le poulet flambé à l’ail, le spaghetti, le riz gras et le poisson au soumbala.

La persévérance paie toujours

Ralph Waldo Emerson affirmait que « la confiance en soi est le premier secret du succès ». Sylvestre Somé ne contrarie pas cette assertion car aujourd’hui, il ne regrette pas son choix. Il gravi des échelons car peu à peu, il sort les pieds de la boue à l’entendre. Même s’il y a quelques difficultés qui demeurent, il arrive à subvenir aux besoins familiaux, couvrir tout ce qu’il y a comme dépense et réaliser d’autres projets rentables grâce à ses gains quotidiens. « Je rends grâce à Dieu. Les choses évoluent un peu un peu. », déclare- t-il. Cinq ans après c’est-à-dire en 2020, ce brave devient propriétaire d’un deuxième maquis à Diébougou, ‘’le maquis Ambassade’. En 2023, Sylvestre diversifie son champ et ouvre les portes de l’Auberge Bafuji avec une capacité de 10 chambres. En plus de cela, Ce bâtisseur est en train d’ériger un grand complexe hôtelier dans la cité de Bafuji.

Aujourd’hui considéré comme l’une des figures de l’entrepreneuriat à Gaoua, Sylvestre Somé a un projet d’hôtellerie de grande envergure en cours de réalisation. A travers ses différents projets, il compte apporter sa pierre au rayonnement de la cité du Bafuji et faire ainsi de Gaoua une ville d’attraction touristique.

Aux jeunes de la région du sud-ouest, Sylvestre SOMÉ les encourage à ne négliger aucun boulot « Il n’ y a pas de sot métier ». A ceux qui ont une activité, le patron du maquis le verger les exhorte à ne point baissée quelqu’en soit les difficultés car dit-il  » C’est au bout de l’effort que se trouve la récompense « .

Pour des réservations pour la cuisine, contactez les numéros +226 74953335/70992589 et  les  54090606/ 01012122 pour l’auberge Bafuji

                                               Wonomana DA



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