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Les Echos du Sud-Ouest

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Jeune miroir du Sud-Ouest : l’histoire de Maïga Aly, l’entrepreneur aux multiples casquettes 


Entrepreneur à Ouessa, province du Ioba, Aly Maïga, transitaire de son État est un homme d’affaires chevronné des plus dynamiques de la commune de Ouessa. Depuis ses débuts en 2013 jusqu’à nos jours, il ne cesse d’ajouter plusieurs cordes à son arc dans le domaine de l’entreprenariat.  Aujourd’hui, il est patron de l’établissement Maïga Aly et Fils (EMAF)qui emploie plus de 20 personnes dans les domaines du commerce général, de l’élevage, de l’agriculture en plus du transit, son activité de prédilection. Au fil des années, Maïga a gravi des échelons dans le monde des affaires et est devenu un modèle pour bon nombre de personnes dans la région du Sud-Ouest en particulier et au Burkina Faso en général.   
Avant de se lancer dans le transit, Aly Maïga est passé par les cours classiques. Il a fait son cursus scolaire au Mali. En 2002, il revient au bercail au Burkina Faso pour ‘’se chercher’’ dans la ville de Dori, région du Sahel. En 2005, il quitte Dori pour la ville Pô cette fois dans la région du Centre sud où il va faire ses premiers pas dans le domaine du transit. Il  apprendra les rouages de ce domaine qui va faire de lui quelques années plus tard un homme d’affaires comblé. En effet, une fois les bases acquises dans ce domaine, Aly commence à travailler à son propre compte. « A partir de 2013, je suis venu à Ouessa pour faire le transit. Et de 2013 jusqu’à maintenant, je suis à Ouessa. On fait le transit des marchandises du Ghana au Mali en passant par le Burkina », explique le jeune miroir.
Les 11 années de travail acharné dans la commune de Ouessa ont permis à l’homme d’affaire marié et père de 2 enfants , de bâtir l’établissement Maïga Aly et Fils (EMAF). Une entreprise qui évolue  en plus du transit, dans le commerce général, l’agriculture et l’élevage. « Grâce à cette entreprise, nous employons aujourd’hui une vingtaine de jeunes. Nous ne recevons pas d’aide. Ce sont les gains issus du transit qui nous ont permis de diversifier les activités de EMAF. » La ferme de notre entrepreneur n’est pas des moindres.  Cette ferme est une fierté de son propriétaire qui a commencé l’élevage de manière modeste. « Dans la ferme nous élevons des poulets, des pintades, des pigeons, des chèvres, des bœufs, des chevaux et je viens d’acquérir un couple de chameau », a-t-il déclaré. L’élevage est très rentable selon Ali qui se félicite de ses prouesses.  » Avec les poules pondeuses, nous pouvons avoir entre 60 et 80 œufs chaque jour. Une vraie mane financière. » affirme t’il.
La diversification des activités de EMAF
 A l’entreprise EMAF , les bénéfices sont réinvestis pour créer d’autres activités afin de multiplier le chiffre d’affaires  et créer ainsi de l’emploi. « On vient d’acquérir plus de 5 hectares de terres grâce aux bénéfices du transit et de la ferme pour pratiquer l’agriculture.  Dans l’agriculture cette année, nous avons produit du riz sur 1 hectare et du maïs sur plus de 2 hectares. Nous avons aussi un verger où nous avons des bananiers, des papayers, des citronniers, des orangers, sur près de deux hectares. » raconte le sieur Maiga qui s’essaie même dans la culture d’espèces comme le cacao. Nous sommes en phase d’expérimenter la production de cacao ici à Ouessa », précise le patron de EMAF. Le chiffre d’affaire de l’entrepreneur Maïga se compte en plusieurs millions de nos francs au regard de l’importance et la diversité de ses activités. « Notre chiffre d’affaire mensuel est compris entre 4 et 5 millions. Parmi nos réalisations, nous avons notre siège, un immeuble R+1 ici à Ouessa en plus de mes biens personnels. »
Les nombreuses distinctions accrochées dans le bureau de Aly Maïga  témoignent de sa générosité à l’endroit des promoteurs de la localité. Des attestations de reconnaissance, des lettres de félicitation sont entre autres  distinctions qui garnissent le palmarès du transitaire. « La distinction qui m’a vraiment marqué c’est ma décoration en 2023.  Quand l’effort dans le travail est reconnu par les autorités, cela galvanise à mieux faire »
A l’horizon 2030, Aly Maïga ambitionne embaucher plus de 100 jeunes dans son établissement. Pour cela, il vise à étendre ses activités sur le marché international. Il invite du même coup la jeunesse à avoir le courage de persévérer dans le travail bien fait qui finira par payer un jour.
Aly un promoteur culturel tout fait
En  de ses activités, Aly MAIGA est un homme culturel très engagé dans la commune de Ouessa et dans la province du Ioba. Dans la commune ou l’homme est installé, Aly organise chaque année les journées d’animations culturelle et artistique de Ouessa( JACAO). Les JACAO demeurent l’une des plus activités scolaires dans la province du Ioba. Elle regroupe les scolaires des huit communes de la province. La 5ème édition  de la JACAO 2024 était placée sous le thème  » Diversité culturelle en milieu scolaire: vecteur de cohésion sociale , de paix et de civisme dans le contexte de sécurité ».Pour le promoteur , cette initiative est un cadre d’expression et de talents « La culture, par sa capacité à transcender les différences et à célébrer la diversité, joue un rôle crucial dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. À travers l’art, la musique, la danse et les traditions locales, elle crée des espaces de dialogue et de compréhension mutuelle entre les communautés. En favorisant l’inclusion et en valorisant les identités culturelles, la culture renforce le tissu social, réduit les tensions et inspire un sentiment d’appartenance collective. C’est ainsi que la culture devient un levier puissant pour promouvoir la paix durable et édifier un avenir harmonieux pour tous ».
Récemment, l’homme aux multiples casquettes a lancé son centre de formation de football appelé ZOUOVI FC, le premier centre de formation en football dans la province du Ioba.
Antoine BICABA & Sansan  SOME


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