La région du sud-ouest jusque-là relativement épargnée par l’insécurité est dans le viseur des terroristes. Ces derniers sont présents dans plusieurs villages de la région selon les informations recueillies par Bafujiinfos. Depuis lors, c’est le silence total ou pas de réaction officielle.
Des terroristes sont installés dans certains villages de la région du sud-ouest à la frontière avec la côte d’ivoire et dans certains villages à la lisière de la région des cascades. Ils font des va et viens entre des villages de la région et la côte d’ivoire. Ils réunissent des populations dans les marchés et les mosquées ou ils font des prêches. Vous n’êtes pas notre cible, ce sont les forces de défense et de sécurité que nous cherchons disent-ils dans leurs prêches. La psychose s’est installée au sein de la population et certains ont préféré quitter leurs villages. Que fait-on ?? C’est la question que de nombreux citoyens se posent.
La méthode est bien connue. Du Sahel au Centre Nord en passant par l’Est à la Boucle du Mouhoun, c’est la même modus operandi. Dès les premiers instants ils amadouent les populations. Ils invitent les populations à ne pas dénoncer sinon ils seront les premières victimes. Pendant ce temps ils peaufinent leurs stratégies et une fois opérationnelle, les terroristes passent à l’action.
Notre devancier Newton Ahmed Barry disait « L’ennemi a déjà fait son plan ». Force est de constater qu’il le déroule sans difficultés. La preuve après certes installés confortablement dans certaines zones du pays, ils cherchent à occuper tout le pays. C’est d’ailleurs ce qui justifie leurs présences remarquées dans certains villages et communes du sud-ouest. Dans les cascades également, ils continuent d’occuper les villages et hameaux de cultures. Ils se côtoient, boivent l’eau, font les marchés avec nos populations etc…en un mot vivent avec eux.
Les alertes sont permanemment lancés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Les rapports sont produits et transmis me disait une autorité. Mais que faisons nous pour éviter le pire. Pour l’instant rien. Nos informateurs nous le confirment. Comme on le dit dans nos langues « On attend pas que le fantôme entre dans la case avant de tenter de l’en chasser ». Il faut prendre le taureau par les cornes. Il ne faut pas attendre que le pire se produise avant d’aller à l’assaut. Il faut vite agir pour sauver le sud-ouest, les cascades, les régions ou les terroristes n’ont pas encore pris le contrôle. L’inaction de nos autorités nous sera fatal. Ne dit –on pas que vaut mieux prévenir que guérir.
Dalou Mathieu Da
Si aucune réaction de l’État on dirait sans se tromper qu’il est l’auteur de ce qui nous arrive.les penseurs l’ont déjà dit : Gouverner c’est prévoir