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Les Echos du Sud-Ouest

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Inhumation de Louis Armand Ouali: Le fantassin du développement repose désormais à Gaoua


Louis Armand Ouali a été inhumé ce jeudi 04 juillet 2024 à son domicile à Gaoua, région du Sud-Ouest. Avant l’inhumation les amis, sa famille et ses collaborateurs lui ont rendu un hommage mérité. La cérémonie de l’absoute est présidée par Monseigneur Modeste Kambou, archevêque de Gaoua.    

L’archevêque Modeste Kambou prenant la parole pour entamer la cérémonie de l’absoute ou derniers adieux (rite de la liturgie des défunts comporte un chant qui implore la totale délivrance des péchés du défunt) de Louis Armand Ouali, manque de mots pour signifier sa bonté envers les autres. « Même moi évêque qui ai eu à enterrer plusieurs fois des morts et qui en principe devrait être aguerri, mais je me surprends entrain d’essuyer des larmes. Il a mis sa joie et sa fierté à m’héberger alors que j’étais un jeune évêque sans domicile fixe ici à Gaoua. Son dévouement et sa participation louable à mon conseil pour les affaires économiques, ont permis au diocèse naissant de Gaoua de prendre son envol », indique Modeste Kambou archevêque de Gaoua.

Après la cérémonie d’adieu, le cercueil est transporté à sa dernière demeure vers 11h où les derniers aurevoirs sont donnés par les proches et les collaborateurs de longue date de l’homme politique. « 25 ans de lutte politique. Il n’était pas mon camarade, c’était mon professeur en politique. C’est lui qui m’a tout appris. Je retiens de lui un homme intègre, un homme qui aimait sa ville et son pays. Il s’appelait lui-même un fantassin du développement », nous confie Kodjo Jacques Palenfo, ancien collaborateur du défunt.

Kambou Seydou ancien chauffeur mécanicien à la mairie de Gaoua garde de bons souvenirs de leur collaboration. « Il est venu à la tête de la mairie en 2000 pendant que j’y étais chauffeur. Ce que je retiens de Armand Ouali, c’est la combativité, la rigueur au travail, surtout la rigueur au travail. Il a posé des actions fortes au profit de la commune de Gaoua pendant son mandat à la tête de la mairie. Je me rappelle des inondations à répétition au secteur 2 de la ville qui causaient des pertes en vie humaines, il a fait faire des canalisations pour y mettre fin. Il a également accéléré la réouverture du grand marché qui était fermé à l’époque. Grâce à lui, l’auto gare est bien fonctionnelle aujourd’hui. A moi, il m’a permis de poursuivre ma formation mécanique en France», clame-t-il.

Son frère cadet chez qui la tristesse est grande, retient de lui un homme de principe qui aime le travail bien fait. « Il a été un père pour nous depuis le décès de notre père. Nous lui devons notre réussite par ce que qu’il s’est beaucoup sacrifié pour nous ses frères et sa famille à lui. » regrette Paul Gérard Ouali, son frère cadet.

Antoine Bicaba



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