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Les Echos du Sud-Ouest

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GAOUA : Les agents de santé expriment leur ras le bol.


Ce mercredi 28 Septembre 2022, les agents de santé du Centre Hospitalier Régional de GAOUA sont en grève. Réclamer les meilleurs conditions de travail c’est tout l’objet de la présente manifestation. L’une des raisons privilégiées est le retard dans le traitement de salaires des agents qui émargent dans le budget de l’hôpital selon le secrétaire général l’association du CHR de GAOUA René FARMA.

Les agents de santé du Centre Hospitalier Régional de Gaoua sont sous les manguiers ce mercredi, non pour administrer des soins mais pour dénoncer certains agissements de l’administration vis-à-vis des travailleurs du CHR. Réclamer les meilleurs conditions de travail, c’est tout le sens de la présente manifestation. Le constat est désagréable selon le secrétaire général René FARMA. « ça fait un bout de temps que les agents ont constaté un retard dans le traitement de leur salaire et ce retard est devenu très récurrent » a laissé entendre le secrétaire général. Pour lui ce n’est pas tolérable d’autant plus que c’est déjà la rentrée et personne n’ignore l’inflation remarquable des produits au Burkina Faso. Monsieur FARMA souligne qu’en plus de cela il y a le non remboursement de salaires de certains agents irrégulièrement coupés. Or Le premier ministre sortait une note le 19 juillet 2022 demandant la réparation de salaires des différentes structures victimes de cette coupure de salaires.


Notre Direction Générale  a demandé les pièces justificatives des agents concernés. Ils ont envoyé les pièces mais au final ce sont certains agents qui ont été remboursés. Nous, nous voudrions que tous les agents bénéficient de la réparation de salaires coupés.
A cette manifestation des questions d’insuffisance de matériels adéquat dans l’exercice de leur fonction ont été soulevées. On pourrait se demander si ce n’est pas la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « Les plateaux techniques sont insuffisants » a lancé un manifestant. Et à une manifestante de souffler : « On enregistre des départs et non des entrées. Ce qui nous oblige souvent à travailler plus de 40h par semaine »

Approché pour mieux comprendre la situation qui prévaut au sein de la formation sanitaire dont il a la responsabilité, le DG Dar Francis SOME a décliné toute adresse à la presse. Samson SOME



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