Le 25 juillet 2025, le Centre de Développement pour Enfants et Jeunes (CDEJ) de Gaoua a célébré en différé la Journée de l’Enfant Africain. Placé sous le thème national : « Investir dans l’enfant burkinabè, c’est bâtir une Nation fière de valeurs », l’événement a réuni une centaine d’enfants ainsi que des encadreurs issus de huit CDEJ du cluster 2. Cette célébration se voulait une tribune d’expression autour des droits de l’enfant, en mettant en lumière leur épanouissement et leur avenir.
Commémorée chaque 16 juin, la Journée de l’Enfant Africain est un moment de réflexion sur les droits de l’enfant, notamment sur l’impérieuse nécessité d’améliorer l’accès à une éducation de qualité pour tous. Pour le représentant des CDEJ, cette journée rappelle chaque année l’importance de protéger, éduquer, former et valoriser l’enfant africain dans sa dignité et ses droits fondamentaux. C’est dans cet esprit que le CDEJ, engagé dans l’accompagnement et la protection holistique des enfants et des jeunes, entend contribuer à leur plein épanouissement à travers cette célébration. « C’est aujourd’hui que nous devons investir dans nos enfants pour qu’ils deviennent les hommes et les femmes que nous espérons. Ce que nous ne semons pas en eux aujourd’hui, il sera trop tard de vouloir le redresser à l’âge adulte. Dieu nous donne l’occasion de semer la bonne graine, de l’entretenir et de prier pour qu’elle donne de bons fruits demain, » a souligné le pasteur Albert Palenfo, représentant des CDEJ.
La 35ᵉ édition de cette journée à Gaoua est marquée par une communication thématique animée par un spécialiste de la protection de l’enfance. « Dans le contexte sécuritaire actuel et dans la dynamique de refondation de la nation burkinabè, ce thème est plus que jamais pertinent. Il interpelle la communauté nationale ainsi que l’État à fournir tous les efforts nécessaires pour garantir aux enfants un soin adéquat, une éducation de qualité et une transmission des valeurs fondamentales de notre pays, » a affirmé Alidou Zongo, juge des enfants au Tribunal de Grande Instance de Gaoua.
L’intérimaire du directeur provincial des actions humanitaires a pour sa part salué l’initiative du CDEJ, qui œuvre quotidiennement à l’épanouissement des enfants dans la région du Djôrô. « Pour nous, cette journée symbolise l’importance d’interpeller la communauté nationale et internationale sur la nécessité de protéger l’enfant et de lui garantir un développement harmonieux. La célébration en différé témoigne de l’engagement constant de nos États pour le respect des droits de l’enfant, » a ajouté Somda K. Békouènin.
Rappelons que la Journée de l’Enfant Africain est célébrée en mémoire du massacre des enfants de Soweto, en Afrique du Sud, en 1976. Ces enfants manifestaient alors pour leur droit à une éducation de qualité. Depuis, cette journée est devenue un symbole de lutte pour les droits de l’enfant à travers tout le continent.
Antoine BICABA & Alizèta SAVADOGO (stagiaire)
