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Les Echos du Sud-Ouest

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Gaoua : « À la base, mon souhait était de faire le marketing, mais mes parents n’avaient pas les moyens pour m’inscrire dans le privé » dixit l’étudiante Raïssa Kambiré


Étudiante en deuxième année d’étude linguistique à l’université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou, Raïssa Kambiré fait le petit commerce pendant les vacances et congés dans la ville de Gaoua. Selon ses dires, elle hérite ce don de sa mère pasteure et commerçante en partie.

Raïssa Kambiré appelant les               clients à payer ses jus

Les voyageurs qui entrent ou qui sortent de la ville de Gaoua reconnaîtraient le visage de cette jeune fille battante, au teint clair scintillant et de forme svelte.

On la retrouve au poste de contrôle d’identité à Tonkar. Sa glacière est un fourtou de produits de consommation composé de yaourts, de dèguè, de boissons Fanta, Xplus, d’eau, et des gâteaux à côté.

Pour la jeune étudiante, il n’y pas de place pour la honte quand on veut gagner dignement sa vie. D’ailleurs, elle ne vend pas par contrainte mais avec beaucoup d’amour : « Mon souhait était de faire le marketing, mais mes parents n’avaient pas les moyens pour m’inscrire dans le privé », explique demoiselle Raïssa.

Elle y a été initiée depuis sa tendre enfance par sa mère commerçante : « Je prends plaisir dans la vente. Surtout quand le marché est bon, je suis contente », a-t-elle laissé entendre

Grâce à ce petit commerce, Raïssa couvre ses besoins et ne manque pas d’argent de poche pendant la rentrée. « Quand la journée est fructueuse, je peux rentrer le soir avec la somme de 15 000f », a-t-elle confié.

Dans l’avenir, après sa licence, la fille de Malba compte ouvrir une boutique pour poursuivre le commerce des jus et boissons parallèlement avec ses activités professionnelles.

 

Somé Sansan, le petit soleil.

 



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