
Alphonse Da
En ce premier jour de l’année 2025, nombreuses sont ces familles qui s’offrent de la volaille pour mieux célébrer le nouvel an. Pris au piège par le temps ou par manque de professionnalisme, certains sont obligés d’emporter que des poulets prêts pour la marmite. Lisez sur Bafujiinfos l’apport de cette activité sur la vie des pratiquants.
Il est 09h 40 mn au marché de volaille de Gaoua. Le visage plein d’espoir et sourire, hommes, femmes et jeunes se souhaitent les meilleurs vœux de l’année. Alphonse Da et Stéphane Elow’n font partie de cette minorité qui soulagent ses clients.
Vendeur et déplumeur de poulet au marché de volaille de Gaoua, Dafra Alphonse Palé s’épanouit bien dans son activité. << Par la grâce de Dieu on s’accroche de ça va très bien. Il n’y a pas de sot métier. On arrive à s’en sortir dans nos besoins. >>
Pour Alphonse Dah, cette activité génère plus de revenus pendant les fêtes. «Pendant les fêtes on peut avoir plus de 60 milles,» a-t-il indiqué.
Le prix varie en fonction des types de volailles. << Pour les dindons et les canards nous le faisons à 1000f, pour les poulets le prix varie entre 200f à 500f . Tout dépend du poids du poulet. Il y a des poulets dindons >> clame Alphonse Da.
A l’instar de M. Da, Stéphane Elow’n, natif de la côte d’Ivoire est un jeune dynamique qui travaille dans le deplumage.
Pour l’ivoirien, ce métiers est belle et bien rentable. << j’arrive à prendre soin de moi et à satisfaire mes besoins. Je me sens bien dans ce métier >>.
La vente, le déplumage de poulets est une histoire d’amour et de vie. Dans le futur, Stéphane compte avoir son propre hangar, vendre des poulets et faire aussi le deplumage.
Somé B Nicolas