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Les Echos du Sud-Ouest

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FESTIPEG 2024: Les petites étoiles ont ébloui le public présent à cette première manche.


Le top départ de la 3eme édition du Festival des petites étoiles de Gaoua (FESTIPEG) a été donné ce Samedi 18 mai 2024 au Complexe scolaire Notre Dame de l’Annonciation de Gaoua. Pour le compte de la première manche de la troisième édition, les écoles primaires du complexe scolaire et Gaoua D se sont affrontées en danse traditionnelle et moderne, en défilé de mode,en théâtre et en slam. A tour de rôle, les 2 écoles ont ébloui les membres de jury, les parents d’élèves et leurs camarades par des prestations à couper le souffle. Faut-il le rappeler, le Festival des petites étoiles de Gaoua vise à créer un cadre d’épanouissement pour les enfants dans la ville de Gaoua. 

Le festival des petites étoiles à retrouvé ses lettres de noblesse ce samedi 18 mai 2024 dans l’enceinte du complexe scolaire notre Dame de Gaoua. Pour cette première manche, ce sont les écoles primaires du complexe scolaire notre dame de l’annonciation et l’école primaire D de Gaoua qui se sont frottées dans les disciplines de danse traditionelle et moderne, de théâtre, de défilé de mode, et de slam. Cette troisième éditions placée sous le thème 《 Protection et éducation des enfants en situation de crise>> vise à inculquer des valeurs de solidarité et de bienveillance des élèves et enseignants à l’endroit des enfants en situation de crise. Le coordonnateur du comité d’organisation du FEDTIPEG n’a pas manqué de rappeler les objectifs recherchés à travers ce festival << Les principaux objectifs que nous recherchons à travers ce festival sont de créer un cadre d’épanouissement pour les enfants, susciter des talents au niveau des enfants et valoriser la culture>>, a précisé Dianda Maxime.

Au premier passage, c’est Konaté Faïza Shaïna Salimata, élève au Complexe, qui défile dans sa sublime tenue traditionnelle sous les ovations du public. Ensuite vient le tour de Sanou Rosalie, élève à Gaoua D de defiler dans sa tenue traditionnelle des Bobo mandarin toujours sous les encouragements du public. <<Nous sommes animés d’un sentiment de joie. Les enfants ont remis ce qu’ils avaient. Ça n’a pas été facile. Il arrivait que les parents se plaignent parce que leurs enfants sont rentrés tard à la maison après les répétitions. Aussi, Nous n’avions pas le matériel adéquat pour les répétitions,>> a déclaré Hien Sié, encadreur à l’école Gaoua D.

En Slam, Palé Ariel et Zan Rifkatou de l’école Gaoua D ont démontré leur éloquence en expliquant les situations difficiles des enfants en situation de crise. Au tour du complexe, ce sont Sidibé Alpha Abdala, Tioyé Sié Christian Raoul, Sanon Ornela qui ont abordé le même thème que leur adversaire en toute aisance. Pour Somé Anselme, encadreur des élèves du complexe, << ce soir ils nous ont montré de quoi ils sont réellement capables. Les parents refusaient que leurs enfants participent sous prétexte qu’ils doivent étudier. En plus ce n’était pas facile pour nous de mobiliser les ressources financières pour les tenues de prestations>> .

La cérémonie a poursuivi son cours avec les prestations en théâtre. Là encore, c’est l’école Gaoua D qui débute avec une prestation qui dépeint la situation difficile des enfants déplacés internes orphelins, descolarisés et parfois, sans abris . Les élèves du Complexe scolaire notre Dame de l’annonciation, eux aussi, ont mis en lumière pendant leur sketch, la situation précaire des orphelins issus du terrorisme.

<< Je suis particulièrement stupéfaite et éblouie par ce que les enfants ont reproduit. Ce n’est pas facile d’allier les études et les activités culturelles mais ils ont été formidable>> a laissé entendre Coulibaly Mariam, parent d’élève.

Pour clôre les séries de prestations, c’est avec la danse que les deux écoles ont vibré au rythme des sonorités traditionnelles, dans un premier temps, avant de se défouler également sur des sonorités urbaines. << On a découvert en nos enfants des talents incontestable. On a envie que ça continue. Comme toute œuvre est perfectible, nous allons leur donner plus de conseils pour s’améliorer les prochaines fois>>, a indiqué, Bonzi Yindé, membre du jury, par ailleurs formateur à l’INFPE (ex ENEP).

Malgré les péripéties qui ont jonchées le parcours des organisateurs à chaque édition, ils arrivent à les surmonter, et apportent une nouvelle touche au Festival au fur et à mesure. << La mobilisation des ressources n’a pas été de tout repos pour nous. Aussi au départ, nous avions 6 écoles inscrites, mais 2 écoles ont désisté. Pour cette année, nous avons apporté des innovations tels que se rapprocher des élèves en organisant les manches éliminatoires au sein des établissements. Nous avons également apporté une nouvelle discipline cette année qui est le défilé de mode. >>

A entrendre les encadreurs et le comité d’organisation, les parents d’élèves n’ont pas compris le bien fondé des activités culturelles. Pour cela, ils invitent les parents à permettre à leurs enfants de s’épanouir à travers les activités culturelles. La deuxième manche se déroulera le 22 mai prochain aux écoles centre A et B où la liste des finalistes nous sera dévoilée.

Antoine Bicaba et Wonomana Da




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