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Les Echos du Sud-Ouest

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 Drame de Gongombiro : Le Gouverneur de la région du Sud-Ouest apporte réconfort aux blessés


Le Gouverneur de la région du Sud-Ouest Wendinmanegde Emmanuel ZONGO, accompagné d’une  délégation, a effectué ce Mardi 22 Février 2022, une visite au Centre Hospitalier Régional de Gaoua, puis au site d’orpaillage artisanal de Gongombiro.  Aux sinistrés, le Gouverneur dit être venu souhaiter prompte rétablissement à tous les blessés, présenter les condoléances aux différentes familles éplorées, mais aussi encourager et féliciter les personnels soignants.

« C’est le désastre, c’est une véritable tragédie ici à Gongombiro, c’est très difficile et nous souhaitons paix à leurs âmes » ce sont les premiers mots du premier responsable de la région du Sud-Ouest sur  le site d’orpaillage artisanal de Gongombiro dans la commune de Gbomblora ce Mardi 22 Février. « Dans des circonstances difficiles comme la nôtre, c’est faire preuve de sens élevé pour mener tranquillement les enquêtes qui du reste, ouvertes par le procureur près du TGI de Gaoua » a laissé entendre Wendinmanegde Emmanuel ZONGO. Toute chose qui va permettre d’établir des circonstances exactes de cette explosion d’envergure et de situer des responsabilités parce que selon lui, « c’est véritablement inacceptable que de par la faute de quelques personnes on arrive à un tel désastre. » En effet, toute la problématique de l’orpaillage, c’est son encadrement, la pratique elle-même n’étant pas interdite complique les choses à en croire le premier magistrat de la région. Par ailleurs, le Gouverneur a d’ores et déjà, lancé un appel aux populations, à collaborer avec la justice pour que la vérité soit manifestée.

Pour des mesures conservatoires face à une telle tragédie, un arrêté de fermeture du site est pris à partir de ce jour 22 Février 2022 jusqu’à nouvel ordre.

Au CHR de Gaoua, le Gouverneur s’est imprégné de la situation des victimes du drame et encouragé les agents de santé à pied d’œuvre. « Nous sommes là ce matin pour non seulement encourager les personnels soignants pour le professionnalisme dont ils ont fait montre pour pouvoir limiter les dégâts à ce que le bilan ne s’alourdisse pas et aussi souhaiter prompte rétablissement à tous ces blésés que nous avons vu au niveau des différents centres » a-t-il dit avant d’ajouter, « C’est des moments très difficile et il sied pour nous de présenter nos sincères condoléances à toutes les familles éplorées ».

Pour le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, la situation est difficile mais les problèmes de l’orpaillage sont à tous les niveaux. « L’orpaillage n’est pas interdit mais tout le problème reste l’encadrement pour sa pratique au quotidien. Nous concentrons uniquement dans notre région beaucoup de sites d’orpaillages et comme l’encadrement pose problème, finalement nous avons beaucoup de problèmes de sécurité publique. » s’est-il justifié.

Au service des urgences, difficile de se frayer un passage. Tous de même, les agents de santé sur place rassurent quant à la stabilité de la situation. « 24 h après le drame, on peut dire que la situation semble un peu stable dans la mesure où nous avons enregistré environ 70 blessés parmi lesquels on a constaté malheureusement 5 décès » selon le chef de service de la chirurgie Florent BANAZARO.  Hormis cela ajoute-t-il « il y a des malades aussi graves que nous avons cas même pu prendre en charge en bloc, qui actuellement sont dans un état stable du reste, il reste quelques malades environ une vingtaine qui doivent bénéficier encore des prises en charge en bloc. A cela s’ajoute des blessés assez légers. A ce stade on peut dire que la situation semble maitriser à l’hôpital ici. » A l’heure actuelle, aucune blessure n’a nécessité d’évacuation hors de la région, toutes les compétences sont disponibles pour faire la prise en charge des types de blessures dont ils ont été victimes rassure le chef de service chirurgie.

Au moment où nous quittions le lieu du drame à Gongombiro, environ une dizaine de corps étaient  attendaient d’être inhumés  pour des soucis d’identification. Tout compte fait, les orpailleurs étaient à pied d’œuvre pour leurs inhumations.

Faut-il le rappeler, le drame survenu dans le site d’orpaillage artisanal de Gongombiro a occasionné 63 décès, environs 70 blessés et d’énormes dégâts matériels.

Bonbagnè PALENFO

 



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