Les hommes de presse ont été conviés ce mercredi 14 février 2024 dans la salle de réunion de l’ASUDEC de Diebougou pour faire part de leurs positions sur la situation du Pays et les différents mouvements envisagés.

Monsieur KOUADA Abdoul Guélil, secrétaire général des jeunes de la synergie citoyenne a entamé cette conférence de presse par l’observation d’une minute de silence pour l’ensemble des victimes du terrorisme (FDS,VDP et les populations).

Les conférenciers du jour rappellent d’entrée que cela fait 21 jours, que maître Guy Hervé KAM a été arrêté sans aucune communication venant des premières autorités judiciaires du Pays. Plusieurs tentatives de rentrer en contact avec lui sont restées lettre morte. La manière dont il a été arrêté et le mystère n’est vraiment pas honorable pour la transition.Il plaide qu’on puisse permettre à ses avocats d’avoir accès à lui et qu’on communique sur les mobiles de son arrestation. S’il s’avère que Maître Guy Hervé KAM est impliqué dans des tentatives de déstabilisation que le droit s’applique également à lui, mais garde un mystère autour de son arrestation.

Pour donner de la voix,  les jeunes de la synergie citoyenne comptent battre le pavé ce samedi 17 février 2024 à travers une marche meeting pour plaider  la libération de Maître Guy Hervé KAM et de toutes les personnes arrêtées et/ou enlevées à travers des procédures Extra judiciaire.

Selon le coordinateur du mouvement, monsieur SOU Sami SOUNGALO, l’objectif de cette manifestation n’est pas une défiance des premières autorités mais ils plaident pour la libération de Maître Guy Hervé KAM. Monsieur SOU invite les autorités à user des voix légales pour les différentes interpellations car procédant ainsi cela effritera la cohésion sociale et la stabilité recherchée par les Burkinabè.

Pascal Hien