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Les Echos du Sud-Ouest

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Crise du site d’orpaillage de Djikando : Les dozos du Poni ne sont mêlés ni de près ni de loin


L’association des chasseurs dozos de la province du Poni tient ce samedi 20 février à Gaoua, une assemblée Générale extraordinaire. Objectif informer et sensibiliser les membres de l’association sur leur rôle en vue d’un mieux vivre ensemble entre les communautés. Ce fut également l’occasion de donner leur avis sur la prétendue implication de certains de leur membre à la crise du site d’or de Djikando.

Rappeler à ses membres, les valeurs qui régissent la confrérie des dozos c’est tout le sens de l’assemblée générale initiée par l’association des chasseurs dozo de la province du Poni. Une assemblée générale qui intervient après la crise du site de Djikando, où des prétendus dozos auraient été partie prenante de la crise.

Le président provincial de l’association des dozos trouvent là des actes répréhensibles. Pour Sansan NOUFE, « Ce qui est arrivé à Djikando est vraiment regrettable. Lorsque nous avons été informés de la crise, nous avons attendu la veille pour nous y rendre. Arrivé sur le site il y avait déjà des soit disant dozos en tenue qui ont adopté des comportements contraires aux valeurs que nous prônons. Lorsque ces derniers m’ont vu venir ils ont compris que je n’étais pas du tout content de leur attitude dans cette crise. Le dozo doit contribuer à préserver la vie et non la détruire. » a regretté le président provincial des dozos du Poni.

A travers cette assemblée Générale extraordinaire de Gaoua, les dozos du Poni entendent contribuer à l’apaisement du climat social, et promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble. « Suite aux évènements de Djikando, nous avons jugé donc qu’il était de bon ton que nous convoquions nos membres du Poni et des provinces voisines pour leur rappeler nos valeurs. Dorénavant ceux qui ne sont pas dans la dynamique de l’association à savoir collaborer avec les FDS devront s’inscrire dans cette ligne de conduite. » a soutenu Nouhoun PALENFO secrétaire provincial de l’association. Avant de poursuivre, « on ne doit pas se faire justice soit même. Il y a des responsables dozos et lorsqu’on n’est pas à mesure de toucher les autorités ces responsables sont mieux placés pour répondre aux sollicitations. L’objet ici c’est une interpellation pour que jamais un dozo ou un prétendu dozo ne soit pris comme une brebis galeuse que l’on trouverait dans une situation de dommage à causer à autrui. »

Une initiative saluée à sa juste valeur par le premier responsable de la province du Poni représenté par son secrétaire général Réné KARAMBIRI. « La cohésion sociale est une affaire de tous, c’est pourquoi nous invitons les dozos à une franche collaboration avec les FDS en dénonçons tout cas suspect aux numéros vert : 1010/ 16/ 17. » L’association se démarque fortement de ces faits et gestes, et prend l’opinion publique à témoin. Les valeurs de la confrérie dozos en général obligent aux respects de la nature et de la vie humaine, toutes choses qui ne sauraient mettre en péril le rôle et la place du dozos dans la société.

Sié Michael DAH



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