Dans la province du Ioba, des candidats aux concours professionnels de la fonction publique sont déboussolés car n’ayant pas pu s’inscrire sur la plateforme. La raison, ils n’arrivent pas à créer leur compte sur la plateforme d’inscription. Quelques jours avant la fin des inscriptions, ils ont des mains et des pieds sans y parvenir.
En service dans la commune de Guéguéré dans la province du Ioba, M. Meda passe son temps à faire son inscription pour les concours professionnels. Il tente de créer un compte pour afin postuler. Mais hélas. La plateforme indique toujours « MINISTERE MATRICULE INEXANTE ».
Les numéros d’urgence misent à la disposition des candidats sont injoignables. Alors il décide de faire recourt au service d’une personne à Dano. Et le problème persiste pour la raison que chacun d’eux ignore toujours. Ils se demandent si ce n’est pas parce qu’il porte deux noms de famille.
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Fatigué, ils se posent plusieurs questions sans réponses. Pour certains, la raison serait probablement due au port de deux noms de famille. BATANE MEDA, ou ZAGUE HIEN. « J’ai rencontré beaucoup de difficultés pour créer des comptes, c’est surtout les candidats qui portent des noms de clan en plus de leur nom de famille », précise le gérant de cyber. Pour avoir le cœur net, le gérant demande même des informations qui relève de la vie privée « J’ai souvent demandé si ces noms figurent sur leur bulletin et ils m’ont présenté leur bulletin. Effectivement, les noms de clans sont sur leur bulletin. Dans la province, nous rencontrons plusieurs personnes qui portent le nom de clan en plus de leur nom de famille avant de mettre le prénom. Je prends un exemple de nom : BATANE MEDA ……………………., lorsqu’on arrive à joindre le service d’urgence mis à la disposition, il demande de choisir un des noms. J’ai passé une journée sans pouvoir créer ce compte malgré les consignes ». déclare le gérant d’un cyber.
Plus loin nous rencontrons un autre candidat. Lui finalement, il se réjouit car son inscription a été faite. Mais auparavant, il vivait cette inquiétude mais grâce à une relation personnelle à Ouagadougou, il a pu bénéficier de son inscription. En cherchant à savoir comment cela a été fait, il repond : « mon ami m’a fait savoir que c’est par le biais d’une personne qui s’est rendue au ministère de la fonction publique pour poser son problème »
Si quelques-uns arrivent à avoir satisfaction, beaucoup sont ces candidats qui attendent le bon samaritain qui statuera sur leur sort.
Klékè TRAORE correspondant Bafujiinfo depuis Dano
