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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Malba:  74 cas de filariose lymphatique


La filariose lymphatique est une maladie qui reste d’actualité malgré les multiples efforts du gouvernement. A  Malba, une commune située à 42 km de Gaoua, plusieurs cas. Les efforts pour éradiquer le phénomène se poursuivent mais la porosité des frontières rend difficiles la lutte contre le phénomène.

La  filariose lymphatique est un danger public. Dans la région du du sud-ouest, elle est présente dans certaines communes . C’est le cas de Malba , cette commune frontalière avec le Ghana. Selon les spécialistes de la santé on dénombre  près de74 cas de lymphœdèmes et environ une  vingtaine pour les cas d’hydrocèles. Les malvoyants causée par l’onchocercose  sont estimés à 12 cas selon Loukouman SAWADOGO Infirmier Chef de Poste de Malba.

Face aux statistiques, les agents de santé font des mains et des pieds pour éradiquer la maladie. Malheureusement les contraintes liées à la porosité des frontières complique la tâche de l’infirmier chef de poste de Malba et ses agents<< Nous avons beaucoup de difficultés à lutter contre la maladie du fait de la porosité de nos frontières, les populations se déplacent fréquemment et aussi certaines personnes sont rétissantes dans la prise des produits et du traitement malgré tous les efforts consentis par le gouvernement. J’appelle donc les populations à fréquenter les centres de santé surtout celles malades pour qu’ensemble nous puissions éradiquer cette maladie qui est un véritable danger public.>>

Bon à savoir

Au plan national, il a été  adopté et la mis en  œuvre en 2001 un programme national de l’élimination de la filariose lymphatique . Depuis 2013 il est devenu une unité d’élimination de la filariose lymphatique au sein du programme national de lutte contre les maladies tropicales  les maladies négligées.

La filariose lymphatique communément appelée éléphantiasis est une maladie parasitaire. Elle est est une endémie qui se trouve dans plus de quatre vingt (80) pays. Plus d’un milliard de personnes sont exposées à la maladie dont plus de cent vingt (120) millions infestés en Afrique.          Au Burkina Faso, les résultats de l’enquête de prévalence en 2000 ont montrés que toutes les régions sanitaire sont concernées par la maladie. Elle est causée par des vers qui vivent dans le vaisseau lymphatique. Les plus grands vers appelé filaire vivent dans l’organisation humain et peuvent atteindre quatre à six ans.

La maladie se transmet d’une personne malade à une personne bien partante par la piqûre d’un moustique appelé « anophèle femelle »,  cet même moustique qui transmet le paludisme.

      La filariose se manifeste sous trois formes

D’abord, la forme di symptomatique; là les personnes infectées ne présentent de manifestations cliniques extérieures. Ces personnes constituent un danger car ils contribuent à perpétrer la maladie. Ensuite, la forme aiguë ce sont des crises qui se situent au niveau des membres ou des bourses et se caractérisant par des signes de gonflement, de chaleur, de rongeur, de fièvre, de maux de tête et de sensation de faiblesse. Enfin, la forme chronique est le plus souvent acquise dès la petite enfance et se manifeste plus tard par l’éléphantiasis(gonflement de pied, de bras de sein) et l’hydrocèle( gonflement des bourses).À l’instar des tous les pays, le Burkina Faso à entrepris des démarches en vue de son éradication en adoptant en mai 1997 la résolution WHA 50-29 appelant tous les pays endémiques à éradiquer la filariose en tant que problème de santé publique.

Abdoul Aziz Sondo



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