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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de  Gaoua : Le métier de boucher ,une activité qui nourrit plusieurs familles dans la cité de Bafuji


Ils sont nombreux ces hommes et femmes de la région du Sud-Ouest qui vivent de la vente de la viande et du bétail. Ceux-ci font le business de la viande fraîche, ceux-là proposent de la grillade ou encore de la soupe du bétail. Toutefois, les travailleurs de la viande du bétail arrivent à tirer leur pitance quotidienne. La rédaction de Bafujiinfos.com dans le cadre du projet éco média, projet financé par  la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso est allé à la rencontre de quelques bouchers.                     

Au cœur du grand marché de Gaoua, un grand apatam abrite plusieurs bouchers. Dans cet espace de la viande rouge qui draine des restauratrices, des vendeurs de brochettes, des femmes au foyer, c’est le gros ruminant qui est mis en parade par les bouchers. Sansan Basile Palé est le président des bouchers de la ville de Gaoua. Il exerce ce métier depuis son jeune âge en 1989 dans la ville de Gaoua.

Le métier de boucher nourrit son homme

C’est en 1995 que Sansan Basile Palé quitte définitivement les bancs pour se consacrer à la vente de la viande. « J’allais à l’école et pendant les congés et vacances, je venais vendre de la viande », dévoile M. Palé. Et depuis lors, Il affirme ne pas regretter d’avoir choisi ce métier.

« On peut dire que ça va. J’ai une maison que j’ai construite, J’ai une famille que je nourrie, j’arrive à couvrir les ordonnances de mes enfants. », avance le boucher. A l’instar de monsieur Palé, Kambou Harouna fait partie de ceux qui soutiennent que le métier de boucher nourrit son homme à Gaoua. Pour preuve, il fait le commerce de la viande au grand marché il y a une dizaine d’année.

Des difficultés entravent la filière viande

Le métier de boucher n’est pas exempt de toutes difficultés selon les bouchers. Au nombre des défis qui hypothèquent l’avenir de la boucherie au centre-ville de Gaoua, il y a le manque d’électricité, véritable bâton dans la roue des bouchers, à en croire le président des bouchers. « Si on avait de l’électricité, on pouvait conserver nos viandes dans des réfrigérateurs quand ça reste mais malheureusement on n’a pas le courant. », déplore Palé basile. Avant de lancer un  cri de cœur à l’endroit des autorités communales. Si cette difficulté est levée, le président des bouchers affirme que la filière viande connaitra un vrai essor  .

Harouna Kambou quant à lui, soulève le manque de parc animalier à Gaoua. Ce qui ne facilite pas le travail des bouchers. « Nous voudrions un lieu fixe et précis où nous pouvons trouver le bétail. Chaque jour nous pourrons nous y rendre pour chercher de quoi vendre. », a-t-il souhaité.

Somé Sansan, le petit soleil



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