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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Gaoua : L’Association Graine de paix sème des graines de la non-violence à l’endroit d’une vingtaine de femmes.


L’Association Graine de paix  a tenu ce mercredi 24 mars un atelier de formation sur la prévention et la gestion des conflits pour une cohésion sociale durable. Cette formation à l’endroit des femmes a lieu dans la salle de réunion de l’Agence Nationale pour la Promotion  de l’Emploi de Gaoua. Elle vise à donner les rudiments nécessaires à l’autre moitié du ciel pour  faire du Burkina un pays de paix.

Les questions de conflits sont légions au Burkina. La région du sud-ouest n’est pas en marge de cette problématique, en témoigne les crises enregistrées dans le site d’orpaillage de Djikando , le conflit qui a opposé les chrétiens évangéliques à la chefferie coutumière de loropeni, sans oublier les attaques et autres évènements visibles au quotidien. C’est donc dans l’optique d’éviter de tomber sur des situations de ce genre que l’association graine de paix a initié cet atelier. Toutes issues des associations féminines évangéliques les participantes verront leur capacités être renforcées non seulement sur comment prévenir et gérer les conflits mais aussi comment promouvoir la cohésion sociale gage de la paix.

Pour le secrétaire exécutif de la structure d’éducation à la paix et de la promotion de la non-violence, cet atelier répond à un besoin bien défini. « Les femmes et les enfants sont le plus souvent les personnes victimes lorsqu’on parle de conflits communautaires. C’est pourquoi  nous avons bien voulue mettre l’accent sur elle en leur montrant ce que c’est que le conflit, les conséquences qui peuvent en découler et comment gérer. On est aussi convaincu que ce public cible pourra apporter un plus dans la quête de la paix » foi du pasteur  Enoc SIB.

Pendant 48 heures les femmes vont être outillées sur 4 modules à savoir les mécanismes de gestion des conflits, les techniques de gestion des conflits, la non-violence et la contribution des femmes à la cohésion sociale. A terme, cet atelier vient rendre les participantes plus efficaces sur le terrain à en croire les organisateurs. « Nous pensons que ces modules vont aider  les bénéficiaires de cette session, dans leur foyer, dans la communauté, aux marchés, lycées et collèges etc.  Vous savez beaucoup de problèmes que nous vivons aujourd’hui sont liées  à la façon dont nous communiquons. Il est donc de bon ton que ces femmes soient au parfum de ce qui sied face à une situation de crise. » À laisser entendre le secrétaire exécutif de l’association.

Un atelier de formation qui vient à point nommé selon les participantes au regard de la pertinence des thématiques abordées. Elles promettent être des relais au sein de leur structure associative de base.

Nicole KAMBOU une des bénéficiaires ne cache pas son satisfécit. «  J’assure que ce que nous venons d’apprendre est très impressionnant. Toutes nos félicitations à l’endroit des initiateurs d’un tel programme. La société où nous vivons, les conflits ne manquent pas, donc savoir comment les éviter et les gérer ne peut qu’être la chose la mieux partagée. » A-t-elle appréciée.

Cet atelier de formation deuxième du genre, débuté ce mercredi 24 mars prend fin le jeudi 25 et va s’étendre sur un total de 80 femmes.

Sié Michael DAH



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