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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Diébougou: Des conseillers échouent dans leur appel au boycott de la session ordinaire


La première session ordinaire du conseil municipal de Diébougou a failli ne pas avoir lieu les 7, 8 et 9 Avril 2021. Des conseillers municipaux du mouvement du peuple et pour le progrès (MPP) demande au maire de quitter à la tête de la mairie. La raison évoquée ,l’exclusion du maire parti au pouvoir.

La journée du 07 Avril a été tendue à la mairie de Diébougou. En effet une dizaine de conseillers demande au maire de Diébougou de quitter à la tête de la mairie. La raison évoquée selon le maire est son exclusion des instances du mouvement du peuple et pour le progrès (MPP). Ces derniers ont selon le maire appelé leurs collègues à boycotter la première session ordinaire de l’année 2021. Finalement le boycott de la première session de l’année 2021 n’aura pas lieu. « Ils sont une dizaine, parce que le maire a été exclu du MPP et qu’à partir du moment où il a été exclu. Le maire n’a plus mandat pour diriger la commune. Les textes sont faits pour tout le monde et il faut savoir les lire ».

Le maire d’ajouter que le plan des frondeurs a échoué « Lorsque nous avons convoqué cette session. Le groupuscule a décidé d’amener les autres conseillers à les suivre. Malheureusement pour eux, ils n’ont pas été suivi .Le premier jour de la session 66 conseillers étaient présent. Au deuxième jour, une conseillère nous a rejoint et a expliqué les conditions de son absence. Les conseillers ont assuré que son absence n’est pas de sa faute mais du fait des frondeurs qui l’ont retenu».

L’UPC approché par des frondeurs

Le secrétaire général communal de l’union pour le progrès et le changement (UPC) Sami Augustin Dabiré dit avoir été approché par les frondeurs pour les mêmes raisons évoquées par le maire de Diébougou. De l’avis de M. Dabiré les conseillers de l’UPC ont décidé de prendre part à la session en toute souveraineté. « Nous avons reçu, les convocations le 5 Avril 2021 et quand nous avons été approché par ceux du MPP nous avons convoqué une rencontre. Il s’agissait de choisir le candidat du parti pour le poste du président de la commission environnement mais aussi prendre une position ». Après concertation, les 33 conseillers de l’UPC ont décidé de prendre part à la session.  Nous sommes soucieux du développement de la commune. Hier nous avons fait savoir au SG MPP que nous ne pouvons pas boycotter cette session pour les raisons évoquer ».

Contacté, Karim Ouattara le secrétaire général MPP de la province de la Bougouriba refuse la version de l’exclusion du maire du parti. Selon lui, la non implication de certains présidents de commission et adjoints du maire dans l’organisation de la session sont les raisons du boycott.

Dalou Mathieu Da



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