L’association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB) à travers le conseil général de la section provinciale du Poni organise du 23 au 27 mars 2019 dans la salle du centre d’écoute de jeunes de Gaoua une formation islamique à l’endroit de ses membres, militants et sympathisants. Placé sous le thème « L’apport de la jeunesse musulmane à la cohésion sociale dans un contexte de sécurité au Burkina », Ce séminaire constitue un cadre de réflexion pour la jeunesse musulmane du Poni.
C’est la salle de réunion du centre d’écoute des jeunes de Gaoua qui a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture du séminaire de formation islamique de la jeunesse musulmane du Poni. Ce dimanche 24 mars 2019 la jeunesse réfléchit sous le thème « L’apport de la jeunesse musulmane à la cohésion sociale dans un contexte de sécurité au Burkina » .
Pour le parrain Issouf SANOU procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Gaoua et militant de l’AEEMB de par le passé a souligné que la Liberté de culte et de croyance est une garantie constitutionnelle au Burkina Faso. M. Sanou a affirmé que le Burkina est en proie à plusieurs attaques terroristes et à l’extrémisme violent. C’est pourquoi le parrain a loué l’initiative de ce séminaire qui , sans doute, va permettre à la jeunesse musulmane d’apporter sa pierre à la construction d’un climat social de paix dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso. L’islam étant une religion d’union et de paix , le parrain a invité les jeunes musulmans à s’approprier le saint coran qui enseigne la paix.
Ce séminaire de formation islamique est une occasion de brassage entre les scolaires musulmans du Poni. Pour Azizou Sinogo DIANDA président de l’association des élèves étudiants musulmans du Burkina et du conseil général du poni, ce séminaire est un cadre offert à la jeunesse de s’imprégner des vertus du mieux vivre ensemble, de former ses membres, de consolider des acquis au niveau des cours hebdomadaires tenus dans les établissements du Poni . Il ajoute que ce thème vient à point nommer dans un contexte d’insécurité et il faudra que la jeunesse musulmane trouve un cadre pour réfléchir sur comment apporter sa contribution à lutter contre l’insécurité et prôner la cohésion sociale. Pour lui certaines personnes indexent les musulmans comme ceux-là même qui posent des actes terroristes et le président de préciser « le musulman est très loin du terrorisme car le terroriste n’a pas de religion » Sans la sécurité et la cohésion sociale aucun développement socio-économique n’est possible. Issaka Yaméogo représentant le président national de l’AEEMB a inviter les fidèles musulmans à prôner la paix et à éviter tout propos qui peut menacer la paix. Ils sont une soixantaine de participants qui prennent part à ce séminaire de formation islamique.
Victorien DIBLONI